AGDE - PATRIOTISME - Michel, le Saint patron des parachutistes, a été célébré
Samedi 1er octobre dernier, autorités civiles et militaires étaient réunies devant la stèle Camerone,…
Samedi 1er octobre dernier, autorités civiles et militaires étaient réunies devant la stèle Camerone, au Grau d’Agde, à l’occasion de la célébration de la Saint-Michel.
Organisée par l’UNC, Union Nationale des Anciens Combattants -section Agde, la cérémonie a débuté par les traditionnels dépôts de gerbes en présence de la Conseillère Régionale Géraldine Sanchez-D’Ettore, des Adjoints au Maire Robert Craba et Yvonne Keller, respectivement en charge des Associations Patriotiques et de la Culture, des Maires de Vias et de Bessan, Jordan Dartier et Stéphane Pépin-Bonet, ainsi que du Président de l’UNC Agde, Pierre Connan, des porte-drapeaux, et d’un public nombreux.
Jean-Pierre Roig, ancien «para», a ensuite ouvert les discours en rappelant «qu’en ces temps troublés, il est heureux qu’il y ait encore des personnes qui connaissent toujours le sens du devoir et de la fraternité. N’oublions jamais que gendarmes, policiers et soldats sont tous les défenseurs de notre République. Plus que jamais nous devons rester unis et espérer que la génération actuelle rejoindra notre grande famille».
Robert Craba a ensuite pris la parole, soulignant que «c’est avec une émotion particulière que nous nous réunissons aujourd’hui. Car si chaque année, nous célébrons ici la mémoire de nos parachutistes, c’est empreints de gravité et en ayant une conscience accrue des périls auxquels nous sommes désormais confrontés, que, en ce jour de la Saint-Michel, nous le faisons.
La France est en guerre. C’est une réalité qu’il serait coupable de nier comme il serait irresponsable de ne pas désigner clairement notre ennemi.
Notre ennemi c’est Daech, notre ennemi c’est Al-Qaida, notre ennemi c’est cet Islam qui veut détruire notre civilisation et nous ramener au Moyen-Âge.
Face à ce défi qui est celui d’une génération, nous avons plus que jamais besoin de notre armée et en son sein, de nos parachutistes.
Au Mali, dans l’ensemble du Sahel, en Syrie ou en Irak, nos soldats sont engagés dans les opérations les plus périlleuses et font l’admiration de tous. Là où ils le combattent, l’Islam recule, libérant les populations locales de la barbarie dont elles sont les premières victimes.
Mais ce combat, nous devons aussi le mener à l’intérieur de nos frontières. Aussi, la mobilisation de notre armée, avec la mise en place de la force sentinelle, doit être saluée. Nous en avons bénéficié sur Agde et il est important d’avoir une pensée particulière pour tous ces militaires qui sont constamment sur le terrain auprès de nos populations pour les rassurer et assurer leur protection.
Faire la guerre, c’est aussi adapter l’État et ses dispositifs d’intervention aux nécessités de l’heure car il en va de l’avenir de nos enfants. Cherchons donc à être efficaces et cessons de nous prévaloir de principes qui, en temps de guerre, sont autant d’opportunités pour nos ennemis dans le combat qu’ils mènent pour nous détruire.
Notre armée doit sentir que la nation est derrière elle. La célébration d’aujourd’hui est l’expression de notre soutien et de l’immense respect que nous lui devons».
Puis ce fut au tour de Géraldine Sanchez-D’Ettore de rappeler que «chaque année, nous nous réunissons devant la stèle commémorant la bataille de Camerone. Nous le faisons pour exprimer notre reconnaissance aux parachutistes qui, depuis la 2ème Guerre Mondiale, constituent un corps d’élite sans l’intervention duquel aucune bataille ne peut être gagnée.
Les parachutistes sont toujours les premiers à être engagés sur les terrains d’opération. Ils sont donc confrontés aux situations les plus périlleuses.
Aussi, c’est grâce à leur courage et à leur esprit de sacrifice que nos forces de protection peuvent intervenir partout dans le monde, là où les intérêts de la France doivent être défendus.
Il faut toujours rappeler que sans son armée, notre pays n’aurait pas les moyens de son indépendance et que sans indépendance nationale, il n’y a pas de liberté individuelle.
Notre armée, dans cette période d’instabilité et de péril que nous traversons actuellement, est notre bien le plus précieux.
Elle a été, tout au long de l’été, à nos côtés, avec les hommes de la Force Sentinelle qui ont sécurisé notre destination touristique.
Elle est aussi présente au Mali et au Moyen-Orient pour combattre, là où il se développe, cet islamisme qui est devenu aujourd’hui notre principal ennemi.
Alors, merci à nos soldats, merci à nos parachutistes.
Vive l’armée française. Vive la République. Vive la France».
La cérémonie s’est clôturée autour d’un verre de l’amitié, au Moulin des Evêques.