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AGDE POLITIQUE - Agde Ecologique et Solidaire : un avenir pour les jeunes Agathois 

ÉLECTIONS MUNICIPALES 2020Durant la campagne des élections municipales de mars 2020, le journal permet à…

ÉLECTIONS MUNICIPALES 2020

Durant la campagne des élections municipales de mars 2020, le journal permet à chaque liste de publier ici leurs communiqués de campagne afin que chaque électeur puisse avoir accès à un maximum d'informations afin de se forger sa propre opinion. 

Ces publications sont donc externes à la production de la rédaction.

Elles n'engagent que leur auteur et non la rédaction.

Cette rubrique est ouverte à toutes les listes officiellement candidates.


 

Ainsi que cela a été rappelé lors du dernier Conseil Municipal, 22% de la population du Coeur de Ville vit sous le seuil de pauvreté. Concrètement, il s’agit de 3490 habitants dont 16%, c’est-à-dire environ 550 ont entre 18 et 29 ans. La moitié, quelque 275, est sortie du système scolaire sans aucune qualification. La scolarisation cessant d’être obligatoire dès 16 ans, nos jeunes concitoyens en galère et sans espoir en l’avenir sont en réalité bien plus nombreux. 

A la sortie du collège, les jeunes agathois ont la possibilité de préparer, en restant à Agde : 

– un bac général ou technologique au lycée Loubatières ; 

– un bac professionnel « Accompagnement Soins et Services à la Personne » (30 places) 

– un CAP « Assistant Technique en Milieu Familial et Collectif » (12 places) 

– un CAP « Agent Polyvalent de Restauration » (12 places) 

 

A l’heure actuelle, il n’existe pas d’autre formation post-bac, à Agde, que le BTS tourisme (cours privé Jules Verne) et à la rentrée un BTS Immobilier en alternance au Lycée Loubatières. Nous pouvons saluer ces 2 initiatives, déplorant pourtant qu’en dépit des dossiers montés et des demandes répétées des professionnels du secteur public, seuls les projets du secteur privé aboutissent. 

Après le bac, pour l’immense majorité, il faudra quitter Agde pour poursuivre sa formation, quelle qu’elle soit, si ce n’est pas avant faute d’un choix d’options plus larges au lycée. Agde perd sa jeunesse à partir de 18 ans, celle qui a les moyens de se déplacer, de se loger, d’étudier, de faire des stages ailleurs. Combien reviendront ? Combien mettront leurs compétences au service du territoire ? Notre Maire sortant se félicite du gain de 10 000 habitants sur la durée de ses 19 ans de mandature. Les retraités qui s’installent à Agde contribuent largement à la vie associative et s’intègrent avec bonheur. Espérons que le projet de réforme des retraites ne compromette pas à jamais cette dynamique… 

Que se passe-t-il pour nos jeunes qui veulent se réaliser dans une formation professionnelle ? Tous n’ont pas pour projet de devenir aide à domicile ou agent de service hospitalier ou encore auxiliaire puéricultrice. Ceux qui sont intéressés par l’hôtellerie-restauration, principal secteur d’emploi de notre territoire, doivent postuler à Sète, Montpellier ou Béziers, dont le nombre de places en CAP et Bac Pro est également limité. Si la voie de l’apprentissage semble désirable pour de nombreux jeunes, et en apparence promue par le gouvernement actuel, il n’en demeure pas moins que les employeurs en mesure d’accueillir et d’encadrer un jeune sont plutôt rares sur notre territoire, que les jeunes déjà en difficulté n’auront pas les moyens de la mobilité nécessaire pour trouver leur patron, ni les moyens d’un hébergement qui n’existe pas. C’est la double-peine pour nos jeunes du Coeur de ville : pas de mobilité : pas de formation ; pas de qualification : pas de travail. Et pourtant, à Agde il y aura toujours besoin de coiffeurs, de plombiers, d’électriciens, de plaquistes, de jardiniers, de boulangers, de cuisiniers, de serveurs, d’aide à domiciles, …autant d’emplois non délocalisables. Avec un CAP en poche, et 18 ans, il est ensuite plus facile de s’émanciper qu’à 15 ans avec le Diplôme National du Brevet (ou pas). 

Comment accompagner et encourager nos jeunes dans leur insertion professionnelle ? Nous étudions la création d’une antenne locale des centres de formation des apprentis du territoire, des aides à la mobilité et à l’hébergement, à la recherche d’un maître d’apprentissage ; tout ceci en partenariat avec les associations locales d’insertion sociale et professionnelle ainsi que des établissements scolaires. Nous prendrons notre part dans la mise en oeuvre de ces solutions pour l’avenir de nos jeunes. 

 

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