AGDE POLITIQUE - Alexandre LARREY répond au ton moralisateur de Louis BENTAJOU

Monsieur BENTAJOU,

Nos articles qui paraissent chaque vendredi dans la presse numérique locale ont pour objectif de désengourdir la conscience des Agathois(e) ; qui sont progressivement en train de sortir du rêve éveillé dans lequel vous les avez bercés durant deux décennies.  En apparence, leurs résonnances sont si fortes qu’elles pourraient aussi réveiller les morts…

A lire votre réponse (en réaction de notre article d’hier sur les comités de quartier), si l’on vous écoutait, nous devrions presque nous excuser de vouloir nous présenter aux élections municipales 2020 !

Je peux croire qu’il soit difficile de réaliser que toutes les bonnes choses ont une fin ; et que cette inconfortable situation puisse t’être difficile à vivre, mais de là à vouloir nous donner des leçons de morale sur le « ton » à employer en politique ; vous me pardonnerez cet excès de langage : mais j’irai voir ailleurs sur ce point là !

En l’occurrence, la position que vous prenez dans votre réponse, me semble être ; celle d’un Thon Rouge en errance qui épuisé par ses multiples chasses infructueuses, vient se jeter sur ce qu’il y a de plus facile : le banc de petits poissons qui le nourrit depuis longtemps déjà.

Dans le but de vous rassurer, comme nous l’avions annoncé dés le départ ; nous avons fait le choix de faire campagne sur des idées et des propositions. En ce qui nous concerne, nous n’irons donc pas fouiller les fonds vaseux pour en découvrir des reliques qui pourraient s’y trouver et qui alimenteraient des polémiques inutiles pour l’intérêt général des Agathois. A ce jeu là tout le monde y perdrait. Vous l’aurez compris, nous fédèrerons uniquement autour des idées et des propositions.

Vous pouvez ne pas être d’accord avec nos positions et les contester bien évidemment.

Mais s’il vous plaît, n’essayez pas de nous apprendre à nager, gardez vos conseils et épargnez nous du discours moralisateur du bien sachant ;  pas vous Monsieur Bentajou, pas vous.

Très cordialement,