Faits divers

AGDE - Que s'est-il passé au domicile de chez cet ancien combattant de 99 ans ?

Pour son courage et ses faits d’armes durant la seconde Guerre Mondiale, Paul Alric…

Pour son courage et ses faits d’armes durant la seconde Guerre Mondiale, Paul Alric a reçu plusieurs médailles : médaille militaire, Croix de Guerre, Croix du combattant, médaille Inter Alliés 39-45, Reconnaissance de la nation pour services rendus, médaille commémorative 39-45, médaille des blessés et la dernière en date, le 15 août 2015, la Croix de la Légion d’Honneur. 

Aujourd'hui âgé de 99 ans, il ne manque jamais une cérémonie militaire célébré dans sa ville natale et vit une retraite paisible au Grau d'Agde.

Cet ancien combattant est accusé menaces avec arme, séquestration et violences

Ces derniers jours, il fait l'objet d'une enquête pour menaces avec arme, séquestration et violences. Que s'est-il réellement passé ?

Le 29 octobre 2020 en matinée, les policiers du commissariat d'Agde sont intervenus à sa demande à son domicile. L'homme est en présence de son aide ménagère qu'il accuse de vols de costumes. Cette dernière, âgée de 28 ans, affirme aux policiers qu'elle n'avait rien volé mais que son employeur venait de la menacer avec un fusil après lui avoir porté deux à trois coups de poings et enfermée pendant 30 minutes dans un cabanon situé au fond de son jardin.

Des armes saisies

Sur place, des fusils sont retrouvés et saisis par les policiers ainsi que quatre cartouches retrouvées dans les poches de l'homme. Celui-ci est amené au commissariat pour s'expliquer sur les faits d'une particulière gravité. Au cours de son audition, le vieil homme maintient le fait que des vêtements ont disparu de son domicile et qu'il soupçonne son aide ménagère, étant la seule personne qui rentre chez lui depuis que son épouse est en maison de retraite. Il ne dépose pas plainte pour autant.

De son coté, la jeune aide ménagère maintient ses accusations et dépose plainte contre l'homme pour menaces avec arme, séquestration et violences. Elle nie être à l'origine de la disparition des vêtements de Paul Alric, “Que voulez-vous que je fasse de ses vêtements ?” indique t-elle. “Ce n'est pas mon style. Il a dû perdre la tête, car il y a quelques jours, les vêtements lui appartenant à lui et sa femme ont été donnés à Emmaüs” a t-elle précisé à nos confrères de France bleu

Le commissariat d'Agde poursuit ses investigations afin de vérifier si les arme étaient détenues légalement et pour tenter d'établir la véracité des faits sur ces accusations réciproques.

Une procédure incidente de travail dissimulé

Par ailleurs, le procureur de la République a ordonné que l'enquête porte également sur les conditions dans lesquelles cette aide ménagère travaillait, puisqu'elle ne semble pas avoir été déclarée. Or, en matière de « travail au noir », la loi prévoit les peines maximales de 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende, tant à l'encontre des personnes qui exercent des prestations de services rémunérées et non déclarées, qu'à l'encontre des personnes qui ont recours à de telles prestations.

Un travail au noir mis en lumière par le déclenchement de cette procédure et qui risque de couter cher aux deux protagonistes de cette affaire. 

 

Sur le même sujet :

AGDE – Paul ALRIC honoré d'un EPHEBE D'HONNEUR DE LA VILLE D'AGDE

 

 

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.