Agde - Séte - Quelle promptitude !
C'est avec beaucoup d'intérêt, que nous constatons avec quelle diligence l'information donnée à l'évidence…
C'est avec beaucoup d'intérêt, que nous constatons avec quelle diligence l'information donnée à l'évidence par la mairie de Sète (à moins que pris d'un soudain souci d'approfondissement de votre travail vous n'ayez été la chercher dans le bureau de la préfecture), concernant le refus préfectoral d'agrément de notre association de défense de l'environnement a été publiée dans la Gazette.
Il semble toutefois que votre zèle s'arrête à la transcription fidèle du communiqué et qu'encore une fois vous n'avez pas cherché à recouper ou à connaître l'avis de l'intéressée.
Quand dans son arrêté, le préfet cite « l'absence d'activités désintéressées dans le domaine de la protection de l'environnement » il a raison. car :
– Vouloir faire appliquer la Loi c'est intéressé
– Traquer les dépôts illicites des mâchefers en suivant les camions et en faire stopper celui ci par le préfet c'est intéressé
– Obliger le promoteur de Villeroy de reconstituer l'espace dévolue à une espèce protégée, c'est intéressé
– Participer aux réunions interminables et stériles de la commission locale d'information et de surveillance de l'incinérateur ( la CLIS), c'est intéressé
– Participer aux matinées de travail pour l'élaboration du SCOT c'est intéressé
– Faire constater les dépôts sauvages sur l'espace naturel des 63 hectares du Pont Levis et y exiger l'interdiction aux véhicules à moteur, c'est intéressé
– Se déplacer pour constater et faire constater les sources de pollutions de l'étang de Thau,
c'est intéressé
– Etablir un inventaire de la flore et de la faune autour du Bassin de Thau c'est intéressé
Etc……
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Ce refus ne repose sur AUCUN texte législatif et est purement de convenance
Le « développement durable » ce mot tarte à la crème et tellement à la mode chez nos édiles politiques et administratifs ne prendra son sens que lorsque les associations environnementales au lieu d'être rejetées systématiquement dans les limbes verront leur travail enfin reconnu.
L'association contestant les motifs de refus invoqués par le préfet se garde le droit d'introduire un recours auprès du Tribunal Administratif
La Présidente
Marialys Caramel