Faits divers

AGDE - Un homme condamné à 4 ans d'emprisonnement pour avoir commis des violences habituelles sur sa concubine

Le confinement accentue les risques de maltraitances envers les enfants et les violences conjugales.En…

Le confinement accentue les risques de maltraitances envers les enfants et les violences conjugales.

En cette période si particulière d'isolement imposé, chaque habitant se doit de redoubler de vigilance et ne doit pas hésiter à signaler toute suspicion de violence commise à l'encontre d'un enfant, d'un proche, d'une amie, d'une voisine…

Vous suspectez de tels actes, vous en êtes victime ou témoin, un réflexe : contactez le 3919 (femmes victimes de violences conjugales) ou le 119 (enfants maltraités ou témoins).

Des professionnels seront à votre écoute, du lundi au samedi, de 9h à 19h. L'appel est gratuit depuis tous les téléphones et n'apparaît sur aucun relevé téléphonique.

Vous pouvez aussi signaler anonymement et en ligne (24h/24, 7j/7) toute situation de violence sur la plateforme arretonslesviolences.gouv.fr

En cas d'urgence, composez le 17 

L’Agglo réaffirme son soutien à ses partenaires locaux qui œuvrent au quotidien dans cette lutte :
France Victimes 34 , Via Voltaire, Cidff 34Amicale du Nid, AMAC, CSEB, Maison René Cassin, le Point d'Accès au Droit et à la Médiation.

Pendant les mesures de confinement, la Justice s'adapte et continue d'être rendue, le plus souvent dans le cadre de comparutions immédiates et au moyen de visioconférences.

Le 1er avril 2020, un homme de 44 ans a été condamné à 4 ans d'emprisonnement dont 1 an avec sursis probatoire pendant 3 ans et maintien en détention, auquel ont été ajouté 3 mois d'emprisonnement en révocation d'un précédent sursis, pour avoir commis des violences habituelles sur sa concubine.

Il avait déjà été condamné en 2017 pour des violences commises sur la même victime, et en 2014 pour des violences commises sur une précédente compagne.

Interpellé par les policiers du commissariat d'Agde après une nouvelle plainte pour plusieurs violences qui auraient été commises entre mai 2018 et février 2020 et qu’il reconnaissait en partie, il avait été présenté au parquet à l'issue de sa garde à vue le 4 mars 2020 et placé en détention provisoire dans l'attente de son procès.

Le tribunal lui a également imposé une obligation de soins et lui a interdit de revenir dans le département de l'Hérault et de prendre contact avec la victime pendant les trois ans qui suivront sa libération.

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