AGDE - Une messe en hommage au Général De Gaulle

Le Général De Gaulle est une personnalité incontournable de l’histoire de la France. S’il s’est illustré au cours de la Deuxième Guerre Mondiale, son action a perduré bien au-delà puisqu’il sera le premier Président de la V^ème République, système politique qui régit toujours nos institutions actuellement. Il sera aussi l’initiateur de nombre de textes de loi et d’institutions qui ont accompagné cette création.

Né le 22 novembre 1890, Charles De Gaulle s’est éteint le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises. Jeudi 9 novembre dernier, c’est à l’initiative des associations patriotiques agathoises que s’est tenue à la cathédrale Saint-Etienne une messe – la 46^ème – hommage au Général, en présence du Maire Gilles D’Ettore, de Sébastien Frey, Premier Adjoint au Maire et Conseiller Départemental, de Robert Craba, Adjoint au Maire chargé notamment des Associations patriotiques, de plusieurs Adjoints et Conseillers Municipaux, ainsi que de Pierre Connan, Président de l’Union Nationale des Anciens Combattants – section Agde, de représentants des associations patriotiques, des porte-drapeaux et de Jules Cruells-Capèce, qui avait délégué l’organisation de la cérémonie à Pierre Connan.

La célébration a commencé par la lecture d’écrits ou de paroles du Général De Gaulle qui, depuis 1934, sont apparus comme étant toujours d’actualité : «confondre l’intérêt de la France avec un grand idéal humain, voilà qui serait beau et en même temps profitable» ou «nous prétendons faire de la France ce qu’elle doit être suivant sa vocation, je veux dire, un modèle et un guide quant à la position des hommes», jusqu’à mars 1969 lorsqu’il déclara «ce qui est en cause, c’est la condition de l’Homme. Il s’agit donc partout où des hommes sont ensemble pour vivre ou pour travailler, de rendre leurs rapports plus humains, plus dignes, par là plus efficaces. Il s’agit que chacun, là où il fournit son effort, ne soit pas un instrument passif, mais participe activement à son propre destin. Voila quelle doit être la grande réforme française de notre siècle».

Par la suite, l’orgue de la cathédrale a interprété le «Chant des Partisans», avant que la messe ne commence par une introduction du Père Yannick Casajus, évoquant les valeurs communes entre l’Eglise et le Général, catholique fervent, «qui sont tous deux teintés d’humanisme».