Collectivités — l'Agglo Hérault Méditerranée

Agglo Hérault Méditerranée : eau et assainissement, le point sur les travaux

Plusieurs chantiers « eau et assainissement » se poursuivent actuellement dans les communes du territoire.

(Crédit photo : Agglomération Hérault Méditerranée)

A Pomérols, ses agents ont réhabilité un poste de refoulement situé chemin des Brougidoux. Cette opération permet de transiter le maximum d’eaux usées vers la station d’épuration en augmentant sa capacité de transfert. Ainsi, la pollution du milieu naturel en temps de pluie sera limitée voire inexistante. Pour cela, toutes les canalisations ont été remplacées, des pompes plus puissantes ont été installées et une nouvelle armoire électrique pour effectuer la maintenance a été mise en place.

Deux opérations à Agde

Un chantier a débuté dans l’impasse Camérone à Agde. Il s’étend sur environ 120 mètres et concerne le renouvellement du réseau d’assainissement avec une douzaine de branchements d’eau potable et d’eaux usées. De plus, 7 compteurs d’eau situés dans les parcelles privées des habitants ont également été déplacés. Les travaux s’élèvent à 130 736 euros TTC et devraient durer 1 mois.

Un peu plus loin, boulevard Saint-Christ à Agde, une opération de chemisage à la vapeur a permis de réparer une canalisation endommagée. Un pompage provisoire a été mis en place afin d’assurer la continuité du service. Coût des travaux attribués à la société : 281 986 euros TTC. Le chemisage des canalisations est une technique qui consiste à réparer les conduites depuis l’intérieur par un procédé mêlant résine et polymérisation. Elle permet d’intervenir rapidement sans avoir à casser la voirie.

Une technique insolite

D’un point de vue pratique, le chemisage nécessite la plupart du temps le détournement des effluents – qu’il s’agisse d’eaux usées, d’eaux pluviales ou d’effluents industriels. Une fois la canalisation vidée de son contenu, elle est nettoyée dans un premier temps par curage à l’aide d’un hydrocureur, un camion muni du dispositif permettant cette opération.

Ce n’est qu’après cette phase de préparation que l’on insère à l’intérieur de la canalisation à réhabiliter, par traction ou par inversion (technique de la chaussette), une gaine imbibée de résine. Une fois que cette « nouvelle peau » a été plaquée contre les parois de la canalisation existante (en veillant à ne laisser aucun espace entre le chemisage et la paroi), on la chauffe. C’est ce qu’on appelle le procédé de polymérisation qui consiste à rigidifier la résine sous l’effet de la chaleur.

Un chiffre

2 comme la durée moyenne en heures qu’il faut pour que la résine adhère complètement à la canalisation existante et la sécurise.

source : Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée

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