Droit

Agir vraiment pour la crise

Ce jeudi 29 janvier a été marqué par la forte mobilisation de près de…

Ce jeudi 29 janvier a été marqué par la forte mobilisation de près de 2,5 millions de personnes qui ont manifesté contre la politique du gouvernement.
Aussi, il sera obligé de prendre en considération cette expression populaire, venant des organisations syndicales, unies comme rarement elles l’ont été dans le passé, des partis politique de gauche, des citoyens actifs, sans emploi ou retraités. Pourtant, le gouvernement, à l’image des dirigeants chinois d’une autre époque, annonce 1000 projets de relance. Tout ça ressemble davantage à de la poudre aux yeux qu’à un plan structuré, hiérarchisé, réorganisé. On anticipe davantage la consommation de dépenses publiques initialement prévue, que l’on ne met en place des investissements traduisibles en emplois et en activités.
Les socialistes proposent de relancer le pouvoir d’achat et la consommation, avec une aide de 500 euros pour 13 millions de personnes bénéficiaires de la Prime pour l’emploi et des minima sociaux, une baisse de 1% du taux de la TVA pour faire baisser les prix, une hausse de 3% du SMIC et la fin des exonérations des cotisations sociales dans les entreprises qui ne concluent pas d’accord sur les salaires et la revalorisation immédiate des allocations logement de 10%. Nous proposons aussi de protéger les salariés, en décourageant les licenciements boursiers, avec l’obligation de reclasser dans l’emploi les salariés licenciés et de réindustrialiser les sites abandonnés, d’augmenter la durée et l’indemnisation du chômage.

Il faut relancer l’investissement par la construction de 300 000 logements sociaux, mettre en place un plan de modernisation de l’hôpital et la création d’un fonds de soutien aux PME pour l’automobile. De plus, le Parti socialiste demande au président de la République de réunir sans délai toutes les forces vives du pays pour définir enfin un plan de relance adapté aux graves difficultés que rencontre notre pays.
A Agde, ce jeudi de manifestation,  avait été choisi par le Député maire pour tenir un conseil municipal à 18 heures, avec pour ordre du jour le débat d’orientation budgétaire. En fait c’est un programme électoral sur trois ans qui nous a été énoncé.

Tout d’abord la construction de trois maisons de retraite soit 225 lits, on ne peut que s’en réjouir, mais nous serons attentifs au prix que cela va couter aux pensionnaires. Il a été question aussi d’aménagement de voies dites « douces » au quartier des Cayrets, preuve que nos remarques ont eu leurs effets, même si Gilles D’Ettore pense que l’expression de : « bétonisation » est exagérée.

Il a été aussi question de la nouvelle Salle des Fêtes, qui de notre point de vue sera plutôt une salle de réception, de réunion ou d’exposition, pourtant Agde a besoin d’une salle pour recevoir des concerts rock ou des bals populaires, à suivre. Le plus grave pour l’année 2009, c’est  la décision du Maire d’augmenter les taux de différentes taxes dans une période de forte crise qui va toucher tous les agathois. Malgré la construction de nombreux logements, les loyers restent toujours aussi élevés.

Devant la crise, les remèdes de l’UMP que ce soit au conseil municipal ou à l’assemblée nationale, ne sont que des « mesurettes », du saupoudrage pas à la hauteur de la gravité de la crise économique et sociale que nous traversons.

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