AgroParisTech, Montpellier SupAgro et Agrocampus Ouest annoncent leur regroupement

Le nouvel établissement d’enseignement supérieur et de recherche sera opérationnel au 1er janvier 2020 et regroupera 6000 étudiants (ingénieurs, masters et doctorants) et 500 enseignants-chercheurs sur l'ensemble des champs des sciences et des technologies du vivant.

Les trois grandes écoles agronomiques AgroParisTech, Montpellier SupAgro et Agrocampus Ouest annoncent leur regroupement dans un établissement unique. Gilles Trystram, directeur général d’AgroParisTech ; Anne-Lucie Wack, directrice générale de Montpellier SupAgro ; et Grégoire Thomas, directeur général d’Agrocampus Ouest, ont reçu le 6 mars 2018 une lettre de mission de Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, leur demandant de regrouper leurs trois écoles en un établissement unique. Le mercredi 7 mars, les trois directeurs généraux ont décidé de s’exprimer ensemble sur ce regroupement afin d’en exposer les grandes lignes, qui doivent être présentées dans leurs conseils d’administration respectifs (les 6, 8 et 9 mars 2018).

Un ensemble de premier rang mondial

La volonté est de regrouper les grandes écoles agronomiques pour créer un ensemble de premier rang mondial sur les questions d’agriculture, d’alimentation et de sciences et technologies du vivant. L’objectif est d’opérer les grandes mutations nécessaires face aux nouveaux défis (augmentation du nombre d’étudiants, adaptation aux nouveaux enjeux et réponses aux besoins du monde économique et des filières, projection à l’international, ouverture à des métiers émergents, transformation numérique et pédagogique, etc.).  Pour les directeurs généraux de ces trois grandes écoles, “il  est essentiel de renforcer la visibilité, l’attractivité et l’influence de la France sur les questions d’agriculture, d’alimentation, d’environnement et des sciences du vivant en constituant un ensemble de premier rang mondial au même titre que les grands centres de référence à l’international sur ces questions tels que Wageningen aux Pays-Bas, ou Davis ou Cornell aux Etats-Unis”.

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6.000 étudiants et 500 enseignants-chercheurs

Les discussions relatives à ce regroupement seront menées de façon concertée, cohérente et synchrone au sein des trois établissements en associant les personnels, les étudiants, les alumni, mais aussi en consultant les partenaires nationaux et internationaux, indiquent les directeurs généraux. Le futur établissement unique comptera 6.000 étudiants (ingénieurs, masters et doctorants) dont 1.000 doctorants ; 1.800 membres du personnel dont 500 enseignants-chercheurs, avec 50 Unités mixtes de recherche (UMR) partenariales, notamment avec l’INRA, I’IRSTEA et le CIRAD, mais aussi le CNRS, les autres organismes et les universités. Cet établissement unique, regroupant les trois écoles (actuellement toutes trois EPSCP, grands établissements délivrant le doctorat), couvrira “une palette étendue de formations pluridisciplinaires dont l’excellence est d’ores et déjà reconnue dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation, des sciences du vivant, de la forêt, de l’environnement et des territoires”. Le nouvel établissement ainsi regroupé doit permettre au niveau national de coordonner les fonctions stratégiques tout en se positionnant de façon consolidée dans les classements thématiques et les palmarès des grandes écoles aux plans national et international.

 

 

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