BESSAN - Les recherches se poursuivent pour mieux comprendre l’origine de l’église Saint-Pierre
Les récents résultats scientifiques provenant d’une analyse dendrochronologique de la charpente peinte de l’église…
Les récents résultats scientifiques provenant d’une analyse dendrochronologique de la charpente peinte de l’église Saint-Pierre soulèvent d’importants questionnements quant à l’histoire de l’édifice. Pour rappel, ces résultats datent les solives situées à l’entrée du bâtiment de la fin du XIIe siècle – début du XIIIe. Afin de donner un sens à ces découvertes, la municipalité, sous la houlette particulièrement active de la conseillère municipale Emilie Féliu, a reçu en mairie un collège d’experts du patrimoine et des plafonds peints.
Ce groupe était composé de Monique Bourin, présidente de l’association internationale de recherche sur les charpentes et plafonds peints médiévaux ; Frédéric Mazeran, architecte du patrimoine au conseil départemental ainsi que Christine Catala et Denis Nepipvoda, représentants du pôle patrimoine de l’office de tourisme Cap d’Agde Méditerranée. Trois membres bénévoles de l’association « La Guilde 2 Bessan » constituant le collège d’experts bessanais très avisés sur l’église Saint-Pierre étaient également présents pour enrichir cette rencontre: Antoine Iniguez, Raoul Gely et Pierre-Louis Baille.
Des discussions et explications passionnantes sont nées de ces échanges, permettant d’évoquer les connaissances techniques et historiques de chacun et favorisant ainsi la mise en perspective entre l’élément existant actuellement, véritable héritage du passé et de la réalité implacable des textes historiques provenant des archives.
Après ce rendez-vous en mairie, le groupe s’est rendu au cœur de l’édifice, afin d’observer la charpente avec minutie, à l’aide d’échelle et de projecteur. Une attention particulière a été portée à la découverte du profil des poutres faitières de la nef, confirmant la nécessité de poursuivre plus avant les recherches afin d’obtenir des résultats sur l’ensemble de la pièce. L’affaire est donc à suivre…