BESSAN - MONTBLANC - Attention : la torche à plasma revient dans d'actualité !

Où va-t-elle être implantée : à Agde, Bessan, Marseillan, Montblanc, ou Saint-Thibéry ?
Qui reparle de ce projet porté par le Syndicat Mixte Ouest de l'Hérault présidé par le maire de Cazouls-lès-Béziers, Conseiller général, et dans quels termes ?

Dans l'Agathois du 19 octobre 2006, page 9, à propos du bilan de l'opération “le futur en héritage” lancée en 1996 pour planifier le développement de la commune d'Agde, au paragraphe intitulé ‘'l'environnement … traitement des déchets'', que lit-on ?

« Désormais, l'Agglo, le SICTOM et le Syndicat Mixte travaillent ensemble sur le projet de torche à plasma qui devrait être définitivement arrêté en décembre. Si ce projet est mené à bout, cela permettra d'accueillir les déchets de tout l'Ouest Hérault, le coût de traitement de la tonne de déchets sera divisé par quatre et la note du contribuable s'en ressentira ! » Dixit Gilles d'Ettore, président de l'agglomération Hérault Méditerranée et maire d'Agde.

« Nous en sommes revenus au point zéro. J'ai monté un syndicat intercommunal sur l'Ouest Hérault et depuis que je suis parti, c'est le vide ! Si au lieu de perdre cinq ans sur un projet chimérique de torche à plasma complètement délirant, on avait traité les vrais problèmes, ils seraient solutionnés. Mais il faut déjà savoir ramasser les poubelles correctement… » Dixit Régis Passerieux, Conseiller général, ex maire d'Agde.

Dans le Quotidien régional du 10 novembre 2006, page 8, à propos de l'environnement ‘'de la propreté d'Agde au retour de la torche'', que lit-on ?

« Le Président de l'Agglomération Hérault Méditerranée est, mardi soir en Conseil communautaire, revenu sur le dossier ‘'torche à plasma'' ». Projet qui avait été rejeté, rappelons-nous, d'abord par la commune de Vendres, puis par celle de Vias contrainte par plus de 1500 pétitionnaires. Gilles d'Ettore prend pour prétexte les imminentes conclusions du rapport d'INERIS (Institut National de l'Environnement Industriel et des Risques) qui a pour mission d'évaluer et de prévenir les risques accidentels ou chroniques pour l'homme et l'environnement, liés aux installations industrielles, aux substances chimiques et aux exploitations souterraines.

Il a informé le Conseil : « On sera bientôt fixé sur le fonctionnement de la torche et je souhaite vivement, par-delà les opinions politiques, que chacun se responsabilise pour mettre en œuvre une solution durable », après avoir fait remarquer que « gérer les ordures ménagères, c'est plus facile d'en parler que de le faire ». « Un dossier qui avance positivement sous la houlette du Syndicat mixte ouest héraultais » a précisé Alain Vogel Singer, maire de Pézenas, Vice-président de l'Agglo.

Lequel présente ce projet comme la solution pour réduire efficacement le volume des ordures ménagères et pour réduire leur coût supporté par les contribuables. Il est vrai qu'il avait déjà manifesté son engouement pour cette nouveauté high-tech et avait supporté publiquement le maire de Vias alors chahuté par la vague contestataire !

La mobilisation de la population de Vias par le Comité local ad hoc, créé pour rejeter ce projet, était parvenue à ses fins. Cependant ledit Comité, né de la contestation, s'est depuis converti en Comité de vigilance et a adhéré au Collectif Inter associatif Déchets de l'Hérault (CID34). Il participe aux actions citoyennes organisées pour défendre la qualité de vie des populations auxquelles des multinationales, en quête de profits, veulent imposer leur projet avec la complicité de certains élus. Comme par exemple à Fos, à Rosis et à Fabrègues.

Rappelons qu'il s'agit, en l'occurrence, du projet d'une usine de traitement de déchets multiples conçue par le Bureau d'études de la société Solena Group, de droit américain, domiciliée à Washington. Laquelle a créé, le 10 mars 2003, sa filiale ‘'La Domitienne d'Energie'' dont le siège social se situe ZAE Saint-Julien à Cazouls-lès-Béziers.

Ces deux sociétés sont liées, par un accord stratégique de développement, avec d'autres multinationales telles que ENERIA (filiale du groupe MONNOYEUR), GENERAL INDUSTRIES (SUEZ en détient 40% de capital) et ANACTIS SL (Espagne) pour la filiale. HYDRO-QUEBEC (Canada), ONTARION POWER (Canada), EDISON DEVELOPMENT CORPORATION (USA), ENEL (Italie), etc. … pour la société mère.