Bessan - Une manifestation Republicaine ternie par des incidents...

Le Jeudi 21 Juillet 2005 un retraité sans histoire de 61 ans était devenu pendant dix minutes un tireur fou, blessant six personnes qui le harcelait depuis des années et avec lesquelles les «frictions» étaient fréquentes. Gaston Malafosse interpellé a la suite de son geste s’est donné la mort le Samedi 23 Juillet dans sa cellule de la prison de Béziers

Ce matin 30 Juillet à l’appel de la municipalité Bessannaise, majorité et opposition unie dans les valeurs démocratiques républicaines ce sont 1600 personnes qui ont participé à cette marche silencieuse avec une volonté consensuelle afin qu’ensemble, tous cherchent les solutions pour que BESSAN retrouve calme et paix.
La manifestation a été ternie en fin de manifestation par l’intervention d’un groupe qualifié par la télévision locale France 3 de « groupuscule biterrois d’extrême droite.

Voir le reportage photo : partie 1: https://www.herault-tribune.com/?p=p17&Re_Id=31
Voir le reportage photo : partie 2: https://www.herault-tribune.com/?p=p17&Re_Id=32

La marche avait débuté dans le recueillement, rassemblé sur la place du Collège pour se rendre à la Place de la République, le cortége devait appeler à un retour au calme et à l a paix dans le village et saluer la mémoire du Bessannais qui s’est donné la mort après avoir blessé trois jeunes…
Plus jamais ça ! C’est le slogan de l’ unique banderole portée par quelques-uns des 60 élus présents représentants tous les partis politiques, Communistes, Socialistes UMP, UDF et FRONT NATIONAL réuni pour cette marche silencieuse et républicaine.On pouvait y reconnaître, les maires de Vias, Michel SAINT-BLANCAT, de Bessan Robert RALUY, Le Maire UMP Gilles D’ETTORE également Président de la communauté d’Agglomération dont dépend Bessan,, mais également les maires de Pinet, de Pomerols de Montagnac, de Saint Pons, le conseiller général Socialiste Michel GAUDY, le Député communiste François LIBERTI et socialiste Kléber MESQUIDA ou encore Frédéric LOPEZ le Conseiller Régional du Parti Radical.
La délégation d’ élus Agathois était nombreuse, outre Gilles d’ETTORE, Henri COUQUET, André TOBENA CHristine MOUYSSET et Marc MESPOULET pour la majorité municipale accompagné par Michel MUR ou encore Didier DENESTEBE pour l’ opposition municipale.

La population nombreuse participait à cette marche dans un silence impressionnant, les rideaux des commerces du village étaient baissés, l’heure était au recueillement et à la gravité.

Arrivé sur la Place de la République, en réponse a une question des journalistes présents,, le maire du Village évoquait la situation : « C’est un vrai problème. Celui de la démobilisation des parents, et des enfants qui n’ont plus les mêmes comportements que leurs propres parent.. C’est la faute de la société ,..d’une société que nous n’arrivons plus à comprendre .. et alors que nous n’avons plus les moyens pour pouvoir y faire face.

C’est alors que les membres d’un groupe d’extrême droite « les Identitaires « tentent d’haranguer la foule après avoir déposé une gerbe indiquant leur dénomination.
Les élus locaux se sont alors interposés et Stéphane Pépin adjoint Bessanais à Robert Raluy tente d’enlever la gerbe portant l’inscription « Les identitaires ».
Il est frappé par un militant d’extrême droite, lui-même atteint quelques minutes plus tard d’un coup de tête par un des manifestants.
Gendarmes et policiers ramenèrent toutefois le calme, pendant que le maire demandait par l’intermédiaire d’une sonorisation de fortune à ce que la foule se disperse et que Bessan retrouve son calme.
Cependant aucune interpellation n’était opérée par les forces de police à la suite de ces incidents.
La situation, on le voit reste tendue à Bessan et le nécessaire renfort des forces de Gendermerie et de Police dans le canton d’Agde pour répondre à l’attente des habitants devrait, on l’espére être entendu par les autorités nationales et préfectorales.