BEZIERS - Affiches TGV : La Justice donne raison à la ville
Après avoir rejeté la requête en référé, le tribunal administratif de Montpellier vient une…
Après avoir rejeté la requête en référé, le tribunal administratif de Montpellier vient une nouvelle fois de donner raison à la Ville de Béziers à propos de la campagne d'affichage en défense du TGV Montpellier – Béziers – Perpignan (décembre 2017).
Saisi par cinq associations “féministes” (Chiennes de garde, Les Effronté-e-s, Osez le féminisme, Le Collectif 13 droit des femmes et Mouvement citoyennes maintenant), le tribunal administratif a considéré que ces affiches « ont pour objet de promouvoir la présence d'une ligne TGV à Béziers, qui est un objectif d'intérêt général ». Toujours à propos des affiches, le jugement affirment qu'elles « ne constituent pas une promotion des violences faites aux femmes […] et ne visent pas un genre de personne en particulier ».
Le juge ajoute que « leur installation ne peut être regardée […] comme ayant portée atteinte au principe de non discrimination entre les hommes et les femmes, à l'égalité homme/femme ou à la dignité humaine, ni comme constituant une forme de harcèlement à l'égard des agents municipaux de sexe féminin ».
Un jugement sans appel donc pour les plaignants. Mais également une déculottée judiciaire pour Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, et Laurence Rossignol, ex- ministre des Droits des femmes. La première avait saisi le Préfet de l'Hérault «afin que tous les recours possibles soient étudiés et activés ». Pire encore, la seconde avait proféré d'ignobles accusations, expliquant que M. le Maire de Béziers « surfait » sur un sordide faits-divers (un homme avait ligoté sa femme afin qu'elle soit percutée par un train). Il n'en était évidemment rien…