BEZIERS - AGRESSION DE ROBERT MÉNARD : NOUVEAUX DÉPÔTS DE PLAINTE
Immédiatement après l'agression dont il a été victime le samedi 5 mai à Saint-André-de-Cubzac…
Immédiatement après l'agression dont il a été victime le samedi 5 mai à Saint-André-de-Cubzac (Gironde), le maire de Béziers, Robert Ménard, a déposé une plainte contre X pour “violences volontaires en réunion”. Maître Gilles-William Goldnadel défendra les intérêts du premier magistrat de Béziers.
De nouvelles plaintes vont être déposées dans les jours qui viennent, cette fois pour diffamation. L’une, à l’encontre de M. Aziz Skalli (référent départemental LREM) et de M. Fabien Robert, (président du MoDem Gironde) pour avoir affirmé que le maire de Béziers était responsable de la « création d’une milice » et de « recensements ethniques », ce qui est évidemment faux. Une autre à l'encontre de Mme Naïma Charaï (élue socialiste de la Région Nouvelle Aquitaine) pour ses propos tenus et rapportés dans un article du journal Sud Ouest paru le 8 mai intitulé « Ménard, réactions en chaîne » et évoquant la condamnation pour provocation à la haine et discrimination raciale de Robert Ménard en avril 2017 mais occultant l'arrêt rendu par la Cour d’Appel de Paris le 14 mars dernier relaxant totalement le maire de Béziers. La dernière à l’encontre de M. Philippe Plisson, ancien député socialiste de la 11e circonscription de la Gironde et président de la Communauté de communes de l’Estuaire, qui a traité Robert Ménard de « facho ».
Par ailleurs, l’avocat du maire de Béziers va saisir le Procureur de la République chargé de ce dossier pour lui demander d’ouvrir une procédure pour « apologie de la violence » à l’encontre de Mme Sandrine Hernandez, conseillère municipale de Saint-André-de-Cubzac, pour avoir écrit le 5 mai sur sa page Facebook : « Je suis pour les mouvements pacifistes, mais je dois avouer que le voir manger de la pierre cubzaquaise, c’est pas déplaisant ! »
L’ensemble de ces poursuites a pour seul objectif de faire en sorte que ceux qui, par leurs actes ou leurs écrits, ont préparé, participé ou approuvé l’agression du maire de Béziers ne bénéficient d’aucune impunité.
Pour rappel, c’est à l’invitation d’un groupe d’élus de différents partis de droite que le maire de Béziers s’était rendu à Saint-André-de-Cubzac. À la suite des coups reçus, il s'est vu prescrire quatre jours d'ITT (Incapacité Temporaire de Travail) totale et dix jours d’ITT partielle.