Béziers : condamné à 5 ans dont 1 an avec sursis pour avoir tiré sur deux personnes
Le tribunal correctionnel de Béziers condamne un homme de 23 ans qui a blessé deux personnes avec un révolver le 14 septembre 2019 à la place Émile Zola. La sentence a été proclamée le 23 juin dernier après des investigations diligentées par le SRPJ de Montpellier sous l’autorité d’un magistrat instructeur.
Un homme de 23 ans, père de deux enfants, est jugé coupable d’avoir tiré sur deux personnes. Il sera emprisonné pendant 5 ans avec 1 an de sursis probatoire. De plus, ce condamné est assigné à une interdiction de séjour dans l’Hérault pendant 5 ans ainsi qu’une interdiction de détention d’arme durant la même période.
Les faits relatés
Cet incident s’est produit suite à une altercation verbale conduisant à des échanges de coup entre deux hommes gitans, au sujet de l’utilisation sans autorisation d’un scooter. Ensuite, le coupable est allé chercher un petit révolver et a ouvert le feu sur son adversaire (au cou, ITT 10 jours) ainsi qu’une autre personne (au niveau de l’épaule, ITT non fixée). Après avoir commis ces actes, l’homme de 23 ans s’est réfugié dans une petite commune espagnole. Le 10 août 2020, les autorités espagnoles l’ont interpelé grâce à un mandat d’arrêt européen délivré par un juge d’instruction de Béziers pour des faits de tentative de meurtre. À ce moment-là, l’homme a été mis en examen et en détention provisoire. Il avait avoué ses crimes devant le juge d’instruction et le tribunal, mais dit « n’avoir jamais eu l’intention de tuer quiconque ». Selon lui, ses gestes avaient pour objectif d’effrayer ses adversaires. Après l’instruction, les autorités avaient éliminé « l’intention homicide au bénéfice du doute ». Ils ont classé l’affaire comme étant « des violences aggravées par l’usage d’une arme et la préméditation ». Récidiviste, cette personne a été jugée en 2019 pour violence en état d’ivresse et pour blessures involontaires aggravées suites à un accident de la route. Ces peines antérieures avec sursis ont été révoquées et lui couteront 22 mois d’emprisonnement supplémentaires aux 4 ans ferme prononcés.