BEZIERS - Le Maire et la Députée soutiennent le mouvement de protestation des surveillants de prison
Ce mardi matin, le maire de Béziers Robert Ménard et son épouse Isabelle, Députée de…
Ce mardi matin, le maire de Béziers Robert Ménard et son épouse Isabelle, Députée de la circonscription, sont allés rencontrer les surveillants du Centre pénitentiaire du Gasquinoy de Béziers qui poursuivent leur mouvement de protestation.
Des surveillants en colère
Ils ont pu discuter avec des femmes et des surveillants de prison, “épuisés de promesses non tenues, et qui vivent dans la crainte permanente pour leur sécurité“.
Pour la Députée de la 6ème circonscription de l'Hérault, il est urgent de mettre en place de véritables mesures pour les prisons en France pour lutter contre :
- la surpopulation carcérale qui est un vrai problème pour notre pays : un programme immobilier d’ampleur nationale doit être lancé dans les meilleurs délais ;
- le prosélytisme religieux qui, faute de structures d’isolement adaptées aux détenus islamistes, se répand partout ;
- le manque d’effectif récurrent depuis des années chez les surveillants de prison et qui, sans véritable revalorisation salariale, ne pourra être comblé tant ce métier apparait aujourd’hui comme difficile…
Un manque de moyen de défense
Dans un communiqué, elle souligne le manque de moyens de défense à disposition du personnel “qui doit, sans délai, faire l’objet d’une attention toute particulière. Comment, en effet, peut-on accepter d’entendre ces agents pénitentiaires nous expliquer que leurs familles vivent au quotidien dans la peur de ne pas les voir revenir après leur service, combien ils redoutent les agressions, la violence quotidienne des prisons françaises.Tous nos policiers nationaux, gendarmes, une grande partie de nos policiers municipaux, certains gardes privés sont équipés d’armes de défense. Les surveillants au contact des détenus sont, eux, équipés de… sifflets !”
et de conclure en interpellant Madame la Ministre de la Justice : “Plutôt que d’équiper les cellules de lignes téléphoniques, il serait grand temps, Madame la ministre de la Justice, d’entendre les appels de cette profession !“