Droit

BEZIERS - Les Conseillers régionaux Socialistes, Républicains et Citoyens font un point d’étape

 30 mois après leur entrée en fonction, les Conseillers régionaux Socialistes, Républicains et Citoyens…

 

30 mois après leur entrée en fonction, les Conseillers régionaux Socialistes, Républicains et Citoyens d’Occitanie ont convié la presse à une rencontre dans les locaux de la Colonie Espagnole à Béziers pour faire un point d’étape autour de leur action et dessiner les enjeux à venir pour le territoire régional. En terre biterroise, ce sont Dolores Roque, Danièle Azemar, Jean Noël Badenas, Jean-Luc Bergeon et René Moreno qui ont été les portes parole de leur groupe et qui ont mis en avant le travail accompli par la majorité régionale depuis décembre 2015.

 

D’entrée, ils ont eu à cœur de rappeler que « rendre des comptes était le devoir de tous les élus qui ne peuvent se contenter d’échanger avec les citoyens une fois tous les 6 ans pour solliciter leurs suffrages ». D’ailleurs, l’an passé, ils avaient fait un bilan de mandat à travers des réunions publiques sur tout le territoire régional. Rendez-vous qu’ils complètent cette année par un échange avec la presse et qu’ils reprendront dans les mois à venir. Insistant sur les impératifs démocratiques, ils ont souligné la volonté de Carole Delga d’agir avec les citoyennes et les citoyens d’Occitanie au travers de nombreuses rencontres et consultations comme ce fut le cas pour le nom de la Région, les Etats généraux du rail et de l’Intermodalité, la définition des nouveaux schémas économiques ou comme cela se déroule actuellement avec l’installation du Conseil régional des jeunes, le samedi 9 juin, ou encore la démarche en cours autour de l’alimentation. Pour eux, « la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée fait preuve d’innovation dans les domaines de la construction de l’action publique et de la participation démocratique et citoyenne ».

 

Insistant sur la place accordée aux citoyens, ils ont rappelé que la Région avait lancé une grande consultation sur l’alimentation dont le questionnaire à destination de la population pouvait toujours être rempli sur internet ou via le journal de la Région. Cette consultation se déroulera d’ailleurs aussi à travers des rencontres territoriales qui, pour l’Hérault, auront lieu à Béziers le 21 juin et à Lattes le 13 juillet. Grande cause régionale pour 2018, l’alimentation est un bon exemple de la volonté régionale de soutenir les productions de proximité, les emplois locaux, les circuits courts et de se saisir de sujets de société où la conscience citoyenne doit prendre une place de plus en plus importante. Par son action, la Région souhaite faire œuvre de pédagogie et d’efficacité car « ce qui se trouve dans nos assiettes est le reflet de notre société et qu’il y est question de santé, de qualité, d’environnement et d’emploi local ». D’ailleurs, les prémices de cette réflexion sur l’alimentation avaient débuté dans les lycées à destination de la jeunesse et de ce qui lui est servi quotidiennement via la restauration scolaire.

 

Après l’alimentation, les élus régionaux ont poursuivi leur échange sur l’agriculture et la viticulture pour laquelle la collectivité régionale intervient avec le même souci de privilégier le local et la qualité. Dans ce but, elle est à la fois un vecteur d’aides et de promotion et a dirigé une partie de ses efforts sur la transmission et la succession au sein des exploitations. « Dans chacune des politiques régionales, le souci de la proximité est présent. L’agriculture n’en dénote pas, elle est l’un des secteurs les plus importants de l’économie régionale mais à des spécificités et une diversité que nous nous attachons à prendre en compte. »

 

Et ce souci de proximité, les élus régionaux socialistes, républicains et citoyens l’ont également illustré avec la politique volontariste menée dans les transports et le choix d’opter pour une service public régional des transports, désormais appelé liO pour « Lignes intermodales d’Occitanie » mais aussi pour « liens et Occitanie » , termes qui illustrent parfaitement les choix politiques faits dans ce domaine où la volonté est de développer l’offre, tant en termes de TER que de transports scolaires et de lignes d’autocar, de repenser la gamme tarifaire pour la rentre toujours plus attractive et juste, de favoriser l’intermodalité notamment avec des plans régionaux dédiés aux Pôles d’Echanges Multimodaux (PEM), qu’ils soient ferroviaires ou routiers, et de privilégier un matériel plus confortable pour les usagers et moins énergivore. D’ailleurs, « cette politique volontariste a récemment été récompensée de différents prix ; celui du magazine « Ville, Rail et Transports », celui du Grand Prix des Régions pour la convention TER et, également, d’un prix spécial pour le PEM de Baillargues ».

 

C’est avec une certaine inquiétude qu’ils ont évoqué les risques qui planent sur l’apprentissage, avec notamment la perte de proximité de ces formations en raison du nombre de filières menacées de fermeture, essentiellement en zone rurale. Pour les élus du groupe Socialiste, Républicain et Citoyen, les filières de formations « doivent irriguer tous les territoires qu’ils soient urbains ou ruraux ». Si en la matière, la Région réaffirme son attachement à l’apprentissage et déploie un plan en sa faveur, les appréhensions viennent des choix gouvernementaux qui « tendent à vouloir sortir l’apprentissage du giron protecteur des services publics, national et territorial, pour le libéraliser, avec les risques de disparités que cela comporte». En clair, « si les Régions perdent la main sur la carte des formations, sa cohérence globale et territoriale sera compromise par un fonctionnement « au contrat », où prévaudra immanquablement le concept de rentabilité… ». Cela met en danger un certain nombre de formations aux  effectifs réduits : 80 formations (sur 310) pourraient être impactées dans l’Hérault, soit 17 CFA (sur 24) et 560 apprentis (sur 7 400) concernés. « Il y a une mission de service public à assurer tant pour les apprentis que pour les territoires. Avec les orientations que prévoit la réforme nationale, il y a de forts risques que cette mission ne soit plus assumée. La Région continue à tout mettre en œuvre dans ce domaine et poursuit sur la dynamique engagée, mais espère encore que les réformes concernant la formation et l’apprentissage seront d’une autre teneur que celle annoncée ».  

 

Après avoir balayé ces sujets de l’actualité régionale, Dolores Roque, Danièle Azemar, Jean Noël Badenas, Jean-Luc Bergeon et René Moreno ont répondu aux questions des journalistes ; ce qui leur a permis de rappeler le soutien régional aux projets locaux dans le cadre des règlements d’aides régionaux. Ainsi, ils ont pu expliquer que sur les deux premières Commissions permanentes de 2018, en février et en avril, plus de 63 millions d’euros ont été consacrés à des projets héraultais avec toujours les mêmes objectifs de proximité, de solidarité, d’attractivité et d’efficacité.

 

 

 

 

 

 

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