Faits divers

BEZIERS - LETTRE OUVERTE AU MAIRE ET AU DEPUTE DE BEZIERS par Robert CLAVIJO pour le COLBAC

LETTRE  OUVERTE AU MAIRE  ET  AU  DEPUTE  DE  BEZIERS La découverte des cruautés commises quotidiennement…

LETTRE  OUVERTE AU MAIRE  ET  AU  DEPUTE  DE  BEZIERS

La découverte des cruautés commises quotidiennement dans les abattoirs d’Alès et du Vigan a provoqué des réactions tout à fait inattendues.

Journalistes,  élus locaux, divers organismes professionnels, le maire et le député de Béziers rivalisent de superlatifs pour stigmatiser, pour condamner « l’inacceptable », « l’abominable », « l’inqualifiable ».

Bref, c’est à qui sera le plus indigné.

Pourquoi ces réactions sont-elles inattendues ?

Parce que toutes ces bonnes âmes, scandalisées à la vue d’un porc malmené, d’un mouton jeté brutalement sur le sol ou d’un taureau égorgé sans avoir été au préalable dûment électrocuté, ces âmes vertueuses ne sont nullement scandalisées lorsque ce même taureau, au cours d’une corrida, est torturé pendant une demi-heure à la pique, aux harpons, à l’épée et au poignard jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Une pique enfoncée à une profondeur d’au moins 10 cm  tout contre les vertèbres (endroit très sensible !) et qui fouille longuement la chair et les nerfs pendant plusieurs minutes, c’est pourtant une torture qui devrait choquer n’importe qui . Six banderilles c-à-d six harpons plantés dans l’échine et dont les manches se balancent pendant un quart d’heure remuant continuellement le fer dans la plaie, c’est pourtant du sadisme caractérisé. Le 18 octobre 1998 dans l’arène de Béziers pas moins de trente coups de poignard ont été donnés à la nuque pour achever un taurillon estoqué par Sébastien Castella, alors novillero. Le calvaire du supplicié n’a soulevé l’indignation d’aucun journaliste, d’aucun politicien. Bien au contraire devant une corrida élus et organes de presse approuvent, soutiennent, encensent,  applaudissent. Le soutien de MM. Robert Ménard et Elie Aboud à la torture divertissement et à la mort spectacle va jusqu’à refuser tout débat public et tout référendum local sur l’avenir de la tauromachie à Béziers. Quand donc la pitié pour les innocentes victimes des abattoirs s’étendra-t-elle aux innocentes victimes trucidées  dans les arènes ?

Vous admirez sans doutes ces danseuses capables faire le grand écart aussi aisément que vous écartez le pouce et l’index. MM. Aboud et Ménard sont tout aussi capables de grands écarts. On se demande comment ils ne se luxent pas les hanches…

COLBAC (Comité de liaison biterrois pour l’abolition de la corrida)

Tél : 04 67 76 28 56

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