BEZIERS - Lettre ouverte de Pascal RESPLANDY en réaction aux événements de la Devèze
Les incendies et violences qui ont eu lieu durant la nuit d’hier dans le…
Les incendies et violences qui ont eu lieu durant la nuit d’hier dans le quartier de La Devèze sont abjects, inqualifiables.
S’en prendre à une école, c’est s’en prendre à la République.
Les coupables doivent être trouvés et fermement condamnés.
Venu sur place pour constater l’ampleur des dégâts, j’ai voulu adresser toute ma solidarité aux victimes de ces événements qui sont en premier lieu les habitants du quartier.
L’école des Tamaris, ainsi qu’une partie du collège Krafft, ont été incendiés et ce sont quelques 226 élèves, des professeurs et du personnel éducatif qui se trouvent aujourd’hui sans école pour la rentrée qui s’annonce lundi.
À l’écoute des parents d’élèves, j’ai aussi pu constater l’abandon dramatique dans lequel se trouve cette école maternelle. L’école des Tamaris ne disposait pas même d’arroseur en cas d’incendie!
Cela fait pourtant des années que le personnel éducatif et les parents d’élèves demandaient de nombreuses mises aux normes et une sécurité minimum.
Ils n’ont jamais été entendu par la municipalité actuelle.
C’est le quartier entier de la Devèze qui est abandonné.
C’est aujourd’hui toute une vie de quartier qui meurt et c’est un triste jour pour la Deveze.
Six ans après avoir été élu, Robert Menard n’a pas réussi à mettre fin à ces violences. Sa politique sécuritaire est un échec.
En abandonnant nos quartiers populaires, il l’a laissé aux mains de ceux qui ne veulent que la destruction. Il est urgent de rétablir le dialogue entre les habitants de ce quartier et les services publics, municipaux et nationaux.
Les habitants de la Devèze méritent mieux.