BEZIERS - MÉNARD se dérobe à Salut les Terriens et ne défend pas Béziers... Par Igor KUREK
Ménard se dérobe à Salut les Terriens et ne défend pas Béziers... alors que…
Ménard se dérobe à Salut les Terriens et ne défend pas Béziers… alors que cette situation lui incombe totalement
« Aimez-moi, vénérez-moi, je suis Robert Ménard, celui en qui vous devez avoir foi »
C'est dans cet état d'esprit que le Maire de Béziers s'est présenté, comme à chaque fois qu'il court les plateaux télés, à l'émission Salut les Terriens diffusée le Samedi sur C8 et présentée par Thierry Ardisson.
Il pensait qu'il allait pouvoir porter sa bonne parole de représentant de la « Droite Hors les Murs » (HLM), celle qui aspire à remplacer le FN qu'elle considère comme désormais trop tiède (Front National qui s'est surtout détourné d'elle depuis les Rendez-Vous de Béziers) en usant de son passé de défenseur de la liberté d'expression (les années RSF, Reporters sans frontières).
Et puis « Thierry », « Thierry », c'est comme tous les autres : ça reste « des potes ».
Chacun a bien son passé, son présent comme son futur. Des anciens trotskistes sont bien devenus socialistes, des anciens socialistes sont bien devenus des anticapitalistes aux accents cheguevaristes / castristes.
C'est donc en confiance que le fondateur «d'Oz ta Droite », duplicata de la coquille vide
« Les Patriotes » est monté à Paris, là où il devait donner meeting début Décembre avant que ses accolytes n'essayent, piteux, de rallier la candidature d'un ancien Premier Ministre de la Sarthe (que nous ne citons pas puisque nous respectons l'arrêt de la campagne, à cette heure le vote ayant débuté en Outremer et à l'étranger).
Et c'est en confiance qu'il a écouté le chroniqueur humoriste Tom Villa lui chanter sa chronique :
« tu t'es dévoué en reprenant ce poste car franchement à part des emmerdes, qui d'autre aurait repris cette ville de (musique)… 75.000 habitants, des réformes chocs et des décisions fermes, bientôt tu iras plus loin que l'Hérault et un jour toi aussi tu seras connu dans l'univers comme le célèbre Adolf / Adolphe (musique) Saxe, l'inventeur du saxophone… »
et il n'a pas pu continuer plus longtemps puisque l'élu, habitué des polémiques en tout genre, s'est levé :
« allez, ça suffit je m'en vais » lançant ensuite à Thierry Ardisson un « tu vas te faire foutre ».
Car il fallait bien évidemment comprendre « ville de m… » et Adolf (et non Adolphe) Hitler ».
La double faute de Robert Ménard :
Nous constatons, amers, que la Ville de Béziers, notre ville (pour ce qui me concerne également) est sujet à moqueries du microcosme parisien. Ceci étant, est-ce nouveau que la Province soit sujet de moqueries de la Capitale et vice versa ?
Non, mais nous savons tous pourquoi dans le cas précis de Béziers : Ménard porte l'entière responsabilité de l'image de la ville dans les médias : ville des polémiques supposées servir les intérêts d'un seul homme : son Maire, qui souhaitait faire de celle-ci un laboratoire d'idées de l'Extrême Droite.
Ce à quoi ni le « républicain » Elie Aboud ni le socialiste Duplaa (grand ami du Maire de Béziers) ne s'opposent depuis 2014.
Ville où l'on espère, plutôt que responsabiliser les gens, les traquer grâce à… l'ADN des déjections de leur chien.
Double faute… parce qu'un maire de Béziers, digne et un maire digne de Béziers serait resté pour défendre l'honneur de sa commune. Il aurait serré les dents jusqu'au bout de cette « chronique » (néanmoins honteuse et inqualifiable) et aurait contre attaqué.
Il ne l'a pas fait.
Comme Jean-Frédéric Poisson, lui aussi de la revendiquée « Droite hors les murs », candidat PCD du premier tour de la Primaire, qui a fait son buzz en quittant le plateau de France 3 pour terminer au final à 62.346 voix (soit moins de votants que d'habitants à Béziers), Ménard terminera son aventure par l'abandon de tous.
Ce que la Droite HLM est petite… et insignifiante.