BEZIERS - PROCÈS DES FRESQUES LA VILLE GAGNE HAUT LA MAIN

PROCÈS DES FRESQUES LA VILLE GAGNE HAUT LA MAIN

Le tribunal de grande instance de Marseille a rendu jeudi son jugement dans l’affaire opposant la Ville de Béziers à Jean Pierson. Ce dernier avait porté plainte contre la commune au motif qu'il n'avait pas obtenu le marché municipal des fresques comme, par exemple, celle sur Jean Moulin rue Mairan.

Le jugement du tribunal est net et clair : Jean Pierson a tort sur toute la ligne. Sa prétendue idée « originale » ? le tribunal la balaye. Les conditions de l’attribution du marché à un autre que lui ? Rien à redire !
Bref, c'est bien normalement que Jean Pierson a été débouté et même, pour faire bonne mesure, condamné à payer les dépends.

En soi, ce jugement n'est pas une surprise. Les prétentions du plaignant étaient sans fondement et extravagantes (il demandait rien moins que 200 000 euros de dommages et intérêts… ce qui fait beaucoup pour un artiste inconnu du grand – comme du petit – public).

Le plus important n'est pas là. Le plus important est l'incroyable emballement médiatique auquel cette plainte avait donné lieu. Des dizaines d'articles, du Figaro à Libération en passant par des radios, pour la simple plainte d'un illustre inconnu. Mais une plainte qui permet de traîner devant l'opinion publique Robert Ménard, pour certains, c'est toujours bon à prendre.