Béziers : verdict attendu pour un couple aux tendances zoophiles voire pédophiles
Le 6 mars 2023, le tribunal correctionnel de Béziers rendra son verdict dans une affaire sordide impliquant un couple de retraités accusés de zoophilie et de pédopornographie.
Photo d’illustration © Canva
Des déviances sexuelles
Respectivement âgés de 69 et 70 ans, les retraités comparaissaient hier devant le tribunal correctionnel de Béziers pour sévices sexuels sur des animaux et détention d’images pédopornographiques. En effet, un cybergendarme avait remarqué leurs agissements suspects suite à un troc de clichés sur le Web. L’analyse de leur ordinateur avait révélé une multitude de photographies pédopornographiques et zoophiles.
Ces dernières, prises par le mari, représentaient la vieille dame et leur golden retriever dans des positions à caractère sexuel. Le couple, par ailleurs adepte du naturisme, se serait rendu coupable de ces chefs d’accusation entre 2002 et 2016 lorsqu’il vivait à Agde et Maureilhan.
Le tribunal se questionne également sur les échanges de photographies du couple. Les retraités auraient-ils utilisé leurs images zoophiles comme monnaie d’échange pour obtenir des photographies pédopornographiques ?
Une loi ambigüe
La loi française stipule qu’“exercer des sévices graves ou commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende”. Le tribunal correctionnel de Béziers délibère actuellement. Il devra déterminer si ce qu’a subi le chien, qui n’aurait jamais été pénétré selon les accusés, est apparenté à un sévice (mauvais traitement exercé sur un être vivant qu’on a sous son autorité). Le fait d’être le propriétaire ou le gardien de l’animal constitue une circonstance aggravante.
La prescription entachant une partie des faits reprochés à ce couple aux mœurs sordides, la femme pourrait ressortir libre. Pour sa part, son époux encourt 18 mois de prison.