Faits divers — France

Bouvine : les associations anti-corrida défendent les traditions camarguaises

Samedi 11 février, les acteurs et aficionados du monde taurin sont descendus dans la rue pour défendre les traditions qui leur sont chères, dont la bouvine. Une démonstration de force qui a poussé les associations anti-corrida à clarifier leur position...

© Marie Garcia.

La mise au point était très attendue. Ce lundi 13 février, en fin de matinée, le président de la Fédération des Luttes pour l’Abolition des Corridas Thierry Hély a partagé par voie de communiqué la position de 10 associations de lutte contre la corrida sur la bouvine (Alliance Anticorrida, CAAC, Caza Rata, Colbac, Covac, FLAC, FLAC66, Protec, Collectif Landes Anti-corrida et No corrida).

Pour Thierry Hély, la position des organisations anti-corrida est claire : “elles ne sont opposées qu’aux formes cruelles de tauromachie, soit les corridas espagnoles et portugaises, explique-t-il. Elles ont pour cible la cruauté et la souffrance gratuite des taureaux et des chevaux, et non les pratiques culturelles et traditionnelles. Elles font parfaitement la distinction entre les corridas espagnoles ou portugaises, qui infligent volontairement aux taureaux des blessures puis la mort, et les courses landaises et camarguaises ou encore les spectacles de recortadores, dont le but n’est, ni de tuer, ni de blesser les bovins.”

Les 10 associations anti-corrida interrogées affirment vouloir remplacer la totalité des corridas par des spectacles taurins plus éthiques et respectueux des taureaux. “Nous demandons le remplacement des corridas par des courses camarguaises, landaises ou des spectacles de recortadores, avec anesthésie obligatoire et systématique lors des gestes douloureux nécessaires à ce mode d’élevage extensif des taureaux”, lit-on dans le communiqué. 

Une position qui rejoint celle de la majorité des Français puisque dans un sondage IFOP de 2021, commandé par l’Alliance Anticorrida, 81 % des sondés se disaient opposés aux corridas et 76 % d’entre eux étaient favorables à leur remplacement par des courses camarguaises ou landaises.

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