CAP D'AGDE - Entrée du Cap d’Agde, rien n’est joué ! par Dominique ANTONMATTEI
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Entrée du Cap d’Agde, rien n’est joué !
Le conseil municipal du 16 février aura une importance certaine, car le nouveau Plan local d’urbanisme (PLU) sera soumis au vote du conseil municipal. Le point le plus important de ce PLU est le projet d’aménagement de l’entrée du Cap d’Agde.
Le maire, pendant sa campagne municipale, avait mentionné son intention de pousser ce projet, mais il s’était bien gardé de dire la vérité sur son contenu réel : la destruction de parkings arborés pour mettre à la place pas seulement le nouveau casino, mais aussi des résidences touristiques incluses dans des bâtiments de 5, 6, 7 et 8 étages : voilà qui va surplomber les appartements ou pavillons voisins et déprécier leur valeur marchande ! Et en plus il y aura de nouveaux commerces, alors que ceux du centre port ont déjà du mal à vivre !
En revanche, le maire avait dit que ce projet se ferait sans endettement suppplémentaire. C’est faux car des emprunts sont d’ores et déjà prévus. Et le coût global ne cesse de monter, on en est déjà à plus de 40 millions d’euros.
Le pire dans tout cela est que l’entrée actuelle du Cap, qui était la plus belle entrée d’Agde, va être défigurée. Il n’y avait pratiquement pas d’embouteillage dans ce secteur, cela va changer.
Passons sur diverses irrégularités, comme celle qui consiste à ne pas avoir fait d’étude d’impact du projet avant le début des travaux. Enfin, il n’est pas raisonnable de construire massivement sur Agde, alors que les panneaux “à vendre” sont nombreux dans notre commune. Il serait plus intelligent d’aider les propriétaires à rénover le bâti existant et de réparer la voirie, dont l’état n’est pas fameux au Cap !
En conclusion, il faut souhaiter que tous les conseillers municipaux – notamment ceux de la majorité municipale – pèsent bien leur vote. Si ce projet voit le jour, dans quelques années, les conséquences seront si négatives qu’il faudra rendre des comptes !
De toute façon, le vote du conseil municipal ouvre un délai de deux mois pendant lequel le préfet peut soit approuver le PLU, soit exiger des modifications substantielles, soit même saisir le tribunal administratif. Le maire veut faire croire que tout est bouclé mais il se pourrait qu’il prenne ses désirs pour des réalités…