Faits divers — Capestang

Capestang : les gendarmes découvrent plus de 200 000 images pédopornographiques chez un homme de 59 ans

Ce lundi 20 septembre, le procureur de la République près le tribunal judiciaire de Béziers, Raphaël Balland, a confirmé le jugement de l’individu : 18 mois d'emprisonnement avec sursis probatoire.

Il avait reconnu être le propriétaire de ces images tout en réfutant toute attirance de nature sexuelle envers les enfants.

L’enquête

C’est le 24 août dernier, grâce à un signalement de l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC), que les gendarmes de la brigade de Capestang ont eu vent de l’affaire.

Dans son rapport, le bureau de lutte contre la cybercriminalité interpellait les forces de l’ordre sur un internaute ayant consulté des sites à caractère pédopornographique. Identifié rapidement, l’homme de 59 ans avait été placé en garde à vue par les militaires de la brigade de Capestang dès le 15 septembre. 

Après analyse des supports informatiques saisis chez lui (téléphones, ordinateurs, disques durs externes), les gendarmes de la section opérationnelle de lutte contre les cyber-menaces de Montpellier avaient découvert plus de 200 000 images et vidéos pédopornographiques.


Une reconnaissance partielle des faits

Lors de son interrogatoire, l’individu a reconnu qu’il avait téléchargé et stocké ces fichiers, se disant “collectionneur” mais réfutant toute attirance de nature sexuelle. A l’issue de sa garde à vue, le parquet de Béziers a ordonné sa présentation au tribunal afin d’être jugé immédiatement dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

Pour sa première condamnation, l’homme de 59 ans a écopé d’une peine de 18 mois d’emprisonnement assortie d’un sursis probatoire avec notamment les obligations de travailler, de se soigner et de n’exercer aucune activité impliquant un contact habituel avec les mineurs.

Elle s’accompagne d’une inscription au fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS). Une mesure qui lui impose des pointages réguliers auprès de la gendarmerie de son domicile et l’obligation de déclarer tout changement d’adresse.

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