Compte rendu Conférence régionale Languedoc Roussillon - Francois Liberti proposé à la candidature
L'évolution fondamentale rencontrée au cours de cette conférence, c'est bien que la majorité des…
L’évolution fondamentale rencontrée au cours de cette conférence, c’est bien que la majorité des délégués se retrouve sur l’idée de ne plus s’allier avec le Parti socialiste. De nombreux applaudissements se sont élevés lorsqu’une déléguée affirmait que le PS, par ses dérives, était maintenant un parti de droite et qu’il ne s’agissait pas seulement de remplacer Frêche par un autre socialiste. La redéfinition du mot Gauche est d’actualité et sans la moindre ambiguïté.
La logique a conduit à récuser les élus communistes sortant qui souhaitent continuer leur travail avec Frêche et à leur substituer, dans un premier temps François LIBERTI comme « chef de file » communiste de la campagne, attendant le moment où il deviendra « tête de liste » de la liste anticapitaliste. C’est le voeu majoritaire, même si les subtilités des propositions du Conseil national ont obligé la conférence à reculer sur les termes et à employer seulement l’expression « chef de file » afin de ne pas effrayer ceux à Gauche qui viendront avec nous.
François Liberti, militant de toujours, personnalité indiscutable, en lieu et place d’une équipe: « qui a mis en œuvre une expérience douloureuse pour notre Parti, nous affaiblissant » pour reprendre les termes exacts, très mesurés du rapport de Martine Gayraud, secrétaire départementale du Gard.
C’est la première étape de tout rassemblement de classe; celui des adhérents du Parti communiste. La seconde étape passe par l’unanimité autour de l’idée que la lutte contre la réforme des collectivités territoriales que veut imposer le gouvernement, doit être un des fers de lance de notre campagne.La troisième étape est l’autonomie des futurs conseillers régionaux communistes et leur indépendance allant jusqu’à l’insoumission, afin que les propositions dont ils sont porteurs soient respectées durant leur mandat.
Impérative nécessité face à la plus grave crise du capitalisme de réponses communistes, qu’il s’agisse d’économie, d’écologie, de démocratie… Les communistes, le Parti ne doit pas s’effacer dans les élections, Tant au premier et second tour que dans les luttes…
Il n’y a plus de gestion d’«accompagnement» possible aux niveaux locaux, régionaux. La « révolution conservatrice » voulue par Sarkozy et le patronat contre les communes, départements et régions n’est que l’aboutissement brutal de mesures mises en œuvre par le capitalisme européen et ses gestionnaires attentionnés comme au plan local G. Frêche. Face à cette situation les élus communistes doivent adopter une autre démarche. Cela ne leur sera possible que par l’élévation sans commune mesure avec l’actuel, de la qualité de leurs liens quotidiens au sein d’un Parti communiste retrouvant ses positions de classe et un lien direct avec l’électorat anti-capitaliste et communiste…
C’est dans ce cadre imposé par la crise et aux expériences désastreuses vécues tant au plan régional que national et européen (voir l’Italie) que doit se repenser notre apport permanent au rassemblement de tous les anti-capitalistes. Un délégué a d’ailleurs pu interroger la conférence sur la pertinence aujourd’hui du schéma historique droite/gauche dans lequel beaucoup se retrouvent encore. Alors que ce qui est en cause c’est l’exploitation, sa violence sans cesse accrue, le risque écologique planétaire et donc la nécessaire rupture avec le capitalisme.
Le chantier en cours, poursuivi par une majorité des délégués est immense. Des perspectives politiques sont à nouveau ouvertes dans la région. Nos candidats, les rassemblements dont nous pourrons être initiateurs, nos élus, notre gestion à venir vont et doivent changer.
Tout dépendra de la vie du Parti communiste dans ses cellules, ses sections. Nous pouvons reprendre la formule de F. Liberti : « Pour l’émergence d’une gauche de transformation sociale et démocratique. » Il s’agit de faire émerger du neuf ! A l’issue de cette conférence régionale, espérons un Parti communiste jouant à nouveau pleinement son rôle politique et ceci au grand jour. Soyons des acteurs, communistes et efficaces de cette nouvelle émergence.