Contre la précarité, pour notre avenir !
Ce mardi 12 septembre, c'est jour de grève générale.Pourquoi ? Tout simplement, dans la…
Ce mardi 12 septembre, c'est jour de grève générale.
Pourquoi ? Tout simplement, dans la droite ligne de la « Loi Travail » de 2016, le président Macron est en train de mettre en place la « Loi Travail XXL ». Plafonnement des indemnités de licenciement, licenciements facilités … encore une fois, les conditions de travail des salariés sont volontairement dégradées …
En tant qu'étudiants, cette loi nous concerne non seulement en tant que futurs salariés, mais aussi car nous sommes nombreux a multiplier les petits jobs pour rajouter un peu de beurre dans nos pâtes.
A cela s'ajoute la baisse des Aides Personnalisées au Logement (APL) de 5€/mois, alors que 25% des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté. En plus de l’aggravation de la pauvreté (le montant de l’APL supprimé équivaut, entre autres, à un mois de repas dans un restaurant universitaire), il est à craindre que des milliers de bacheliers et d’étudiants supplémentaires renonceront, faute de moyens, à poursuivre des études supérieures.
Mais c'est pas fini ! Cette année, la direction de l'Université Paul Valéry profite de l'autorisation donnée par le gouvernement de sélectionner à l'entrée du Master pour se lancer dans une logique élitiste dénuée de toute rationalité. Ainsi, plusieurs milliers d'étudiants ont été refusés dans le Master de leur choix, alors même qu'ils ont obtenu leur Licence. De nombreux bacheliers voient aussi leur inscription refusée à l'université Paul Valéry. Alors que le nouveau gouvernement prévoit la mise en place d’une sélection drastique dès l’entrée en Licence, l’accès aux études supérieures est déjà largement remis en cause par le durcissement des critères du logiciel « Admission Post-Bac » et par la mise en place du tirage au sort dans plusieurs filières. Pour beaucoup d’étudiants, et en particulier ceux issus des catégories les plus populaires, l’université reste le seul moyen d’échapper à une vie jalonnée d’une succession d’emplois précaires. Les milliers d’étudiants volontairement éjectés de l’enseignement supérieur par la direction de l’université seront ainsi privés de leur droit à une bourse et à un logement étudiant, ce qui accentuera davantage leur situation précaire.
Ton syndicat local et combatif, le SCUM (Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier) se mobilise à tes côtés contre la précarité, afin de garantir à toutes et à tous le droit à un avenir !