CORONAVIRUS - Pour le professeur Didier Raoult " on est au bout ! "
Dans une nouvelle vidéo publiée mardi 19 mai sur sa chaine Youtube, le professeur…
Dans une nouvelle vidéo publiée mardi 19 mai sur sa chaine Youtube, le professeur Didier Raoult s'est une nouvelle fois montré rassurant sur l'épidémie de Covid-19. “On est au bout”, a-t-il promis, avant de se lancer dans une comparaison des mortalités entre Marseille et Paris.
On est au bout !
Les semaines se suivent et se ressemblent pour Didier Raoult. Depuis fin avril, le populaire fondateur de l'IHU Méditerranée Infection se montre très rassurant.
“Sur le plan de l’épidémie, on est au bout, a-t-il affirmé. Il ne reste que quelques cas sporadiques mais les choses sont en train de se résoudre, à Marseille comme ailleurs. Le nombre de patients hospitalisés en réanimation, de morts et de cas nouveaux diminue à peu près partout et l’épidémie disparaît donc au milieu du printemps comme c’était une possibilité non négligeable” affirme le professeur.
“La mortalité de Paris est plus de 5 fois supérieure à celle de Marseille”
Le professeur de microbiologie en a également profité pour se lancer dans une comparaison entre Marseille et Paris concernant la mortalité liée au Covid-19. “La mortalité de Paris est plus de 5 fois supérieure à celle de Marseille, a-t-il fait remarquer, chiffres à l’appui. Cela fait une grosse différence. (…) En France, si on prend les données de Santé publique France, le nombre de décès par million d’habitants est de 419, ce qui est beaucoup, avec des pics considérables à 600 morts dans le Grand Est ou encore 759 morts à Paris, ce qui est considérable”.
”Pour vous donner une idée, il y a eu plus de morts en Île-de-France qui compte 12 millions d’habitants qu’à Wuhan pour le même nombre d’habitants, a poursuivi le professeur de microbiologie. (…) Et si on compare à la région PACA, il y a eu 168 morts par million d’habitants, et aux alentours de 140 à Marseille. (…) À l’IHU, avec notre protocole thérapeutique (hydroxychloroquine+azithromycine), on a un taux de mortalité de 0,5%, ce qui est extrêmement bas.”
Un traitement dont l’efficacité n’a pas encore été prouvé scientifiquement jusqu’à présent mais dont le professeur marseillais revendique l'usage.