Faits divers

COUVRE FEU - Les mêmes scènes vécues en 1940, il y a 80 ans !

La vie des français durant le seconde Guerre Mondiale. Juin 1940, le maréchal Pétain annonce…

La vie des français durant le seconde Guerre Mondiale.

 

Juin 1940, le maréchal Pétain annonce à la radio que la France doit cesser le combat et demande l'armistice qui sera signé le 22 juin 1940, On pouvait penser alors que son prestige acquis lors de la défense de Verdun en 1916 permettrait des négociations plus aisées avec Hitler; il n'en fut rien et les conditions en furent très dures: occupation de plus de la moitié du pays et énormes frais prélevés pour entretenir l'armée allemande.

La défaite face à l'armée allemande signe donc la fin de la IIIe République et la naissance de l'État français dirigé par le Maréchal Pétain. Soucieux d’asseoir sa légitimité et de promouvoir ses principes, le nouveau pouvoir a recours à une propagande tous azimuts qui vante notamment les mérites de la «Révolution nationale», présentée comme l’idéologie officielle du régime dès 1940.

Abondamment utilisées au cours de la période, les affiches jouent un rôle central dans cette grande entreprise d’éducation, de conviction et de soumission des consciences.

La vie des Français durant le Seconde Guerre mondiale a d'abord été marquée par les pénuries. Elles s'expliquent par différents éléments comme la pénurie de main d’œuvre (un million et demi de Français sont prisonniers en Allemagne) et de sources d'énergie (charbon, électricité) affectent la production, les réquisitions allemandes en diminuent la part disponible pour les Français,la désorganisation des transports et le blocus allié aggravent la situation et pour finir les locomotives, des camions, des chevaux de trait partaient en grand nombre vers l'Allemagne.

Les problèmes de ravitaillement touchent rapidement les magasins français qui manquent de tout. Face à ces difficultés de la vie quotidienne, le gouvernement répond en instaurant les cartes de rationnements et autres tickets d'alimentation avec lesquels on pouvait se procurer les produits de première nécessité alimentaire (pain, viande, poisson, sucre, matières grasses, etc.) ou non alimentaires (produits ménagers, vêtements, etc.). Même le tabac et le vin furent rationnés. Chaque Français était classé par catégorie en fonction de ses besoins énergétiques, de l'âge, du sexe et de l'activité professionnelle de la personne. Chacun recevait alors la ration en rapport à la catégorie à laquelle il appartenait.

La faim sévissait surtout en ville et affectait les plus jeunes. Les files d'attente s'allongeaient devant les boutiques qui devaient même parfois fermer sur ordre administratif quelques jours par semaine. À défaut de viande et d'autres aliments, on se nourrissait de légumes peu prisés à l'époque, comme le rutabaga et le topinambour. Les produits tels que le sucre ou le café sont remplacés par des produits de remplacements : les ersatz (comme la chicorée qui remplace le café).

 

David Mallen

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