Santé — France

Covid-19 : le variant Omicron serait arrivé en France

Ce dimanche 28 novembre, le ministère de la Santé a fait savoir dans un communiqué de presse que "8 cas possibles du variant Omicron ont été détectés sur le territoire".

Depuis la découverte du variant en Afrique du Sud, le 24 novembre, les chiffres ne cessent de progresser, des relevés qui inquiètent l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Il y a de quoi : “ce variant présente un grand nombre de mutations, dont certaines sont préoccupantes”. Il s’agit d’une “menace majeure” selon le ministre de la Santé sud-africain.

Un variant résistant et facilement transmissible

Ce variant connaît de très nombreuses mutations, dont une trentaine dans la protéine Spike. Or, c’est justement par là que le virus pénètre dans l’organisme. Il est donc beaucoup plus transmissible que les autres variants et beaucoup plus résistant aux vaccins. D’où sa dangerosité particulièrement élevée.

Et pour preuve : alors qu’il touche de plus en plus de personnes en Afrique du Sud, le variant Omicron est déjà présent à Hong Kong, en Israël et dans une grande partie de l’Europe (Allemagne, Belgique, Italie, Royaume Uni…). 

Les “8 cas possibles”

Le communiqué de dimanche soir est tombé après que huit cas possibles ont été repérés sur le territoire national”, a signalé le ministère de la Santé. Il poursuit : “sont considérés comme cas possibles de contamination au variant Omicron les personnes s’étant rendues en Afrique australe dans les 14 derniers jours et ayant un résultat de test positif avec un criblage négatif pour les mutations retrouvées dans les autres variants préoccupants (alpha, bêta, gamma, delta). Ils nécessitent une confirmation par séquençage, ce qui peut prendre plusieurs jours. Le séquençage des prélèvements de ces patients est priorisé ou en cours d’organisation afin de disposer d’une confirmation diagnostique dans les meilleurs délais. Dès que ces cas possibles ont été identifiés, et avant même l’obtention des résultats du séquençage, les mesures renforcées d’identification et d’isolement des cas possibles et de leurs personnes contacts à risque ont été mises en œuvre.” 

La France adapte son protocole sanitaire

Le 27 novembre, veille de l’annonce des cas suspects, le ministère de la Santé a franchi un nouveau pas dans la lutte contre la propagation mondiale du variant Omicron : désormais, les cas contacts d’une personne contaminée au variant Omicron devront être placés en isolement, en tant que “contacts à risque élevé”, même vaccinés.

Les laboratoires et professionnels de santé doivent désormais orienter vers un test RT-PCR toute personne ayant séjourné dans les pays à risque vis-à-vis du variant dans les 14 derniers jours ou ayant eu un contact à risque avec une personne y ayant séjourné et se présentant pour la réalisation d’un dépistage du SARS-CoV-2. Si la personne se présente pour la réalisation d’un test antigénique, les spécialistes recommandent maintenant la réalisation d’un second test RT-PCR si elle est positive.

Vols suspendus

Depuis le 26 novembre et jusqu’au 1er décembre, la France a également suspendu l’ensemble des vols en provenance de sept pays d’Afrique australe : Afrique du Sud, Botswana, Eswatini, Lesotho, Mozambique, Namibie et Zimbabwe.

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