DENIERE MINUTE - ANDRÉ VEZINHET PRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL DE L' HERAULT JETTERA L' ÉPONGE À LA FIN DE SON MANDAT
DENIERE MINUTE - ANDRÉ VEZINHET PRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL DE L' HERAULT JETTERA L'…
DENIERE MINUTE – ANDRÉ VEZINHET PRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL DE L' HERAULT JETTERA L' ÉPONGE À LA FIN DE SON MANDAT
C'est au travers d'une lettre manuscrite adressée à ses collègues du conseil général de l'Hérault qu'André VEZINHET ( 75 ans ) annonce qu'au terme des 17 années qu'il a consacré à la présidence du conseil général de l'Hérault, il a décidé de mettre un terme définitif à son mandat électif .
Il ne sera donc pas candidat aux prochaines élections départementales de mars 2015.
André VEZINHET avait convié les journalistes ce lundi 3 novembre à 10 heures 30 au Club de la Presse pour une conférence de presse ayant pour thème ce qu'André VEZINHET appelle : ” La réforme territoriale non concertée “ à quatre mois et demi des élections départementales.
Chacun ira de son interprétation dans cette décision ;
Sage pour beaucoup qui mettront en avant l'âge du Président du Conseil Général.
Prudente pour d'autres dans une période agitée pour la gauche régionale où les querelles intestines, les déchirements et les guerres des chefs n'ont jamais été aussi nombreuses. L'arrivée aux affaires de Philippe SAUREL Maire de Montpelier et sa sphère d'influence grandissante ne pouvait jouer en sa faveur.
Raisonnable et réfléchie encore pour ceux qui analyseront qu'André VEZINHET s'il était favori dans son canton avait corrélativement de grandes chances de perdre la majorité au Conseil Général et de devoir abandonner sans gloire la présidence d'une assemblée ou il a régné en maitre durant prés de deux décennies.
Le redécoupage, l'impopularité grandissante du parti socialiste et l’arrivée d'une nouvelle génération de conseiller généraux aux dents longues à droite ( avec l’UDI et L’UMP) comme à gauche ( avec ceux que certains appellent les « centristes de gauche liés à Philippe SAUREL » auront distillé suffisamment de sagesse au président pour renoncer avant d'engager une dernière bataille incertaine.
André VEZINHET défend pour sa part son attachement à des valeurs et son refus d'être l’acteur ” du démantèlement de l'institution “.
Il sonne une charge sévère contre le gouvernement accusé de ” déni de démocratie ” dans une action qui lui inspire ” un profond dégout ! «
Sage? Prudent ? Réaliste ? Raisonnable ? Dégouté ? Ou simplement conscient de son incapacité a pouvoir conserver son leadership ?
Beaucoup d'options pour un jet de l’éponge !