Culture & Loisirs

Dessin : Céline Otero, "contempl’artiste"

A la tête d’Imaginiste événement, Céline Otero organise ponctuellement des expositions collectives pluridisciplinaires. Muse,…

A la tête d’Imaginiste événement, Céline Otero organise ponctuellement des expositions collectives pluridisciplinaires. Muse, elle inspire les photographes. Elle-même photographe, sous le pseudo Mademoiselle O (Imaginaire photo), elle capte les palpitations de la ville, ses sculptures, corniches et autres éléments architecturaux. L’artiste dessine aussi, à l’encre de Chine. Elle expose actuellement ses visages expressifs au restaurant Le Volodia et à la galerie-boutique Cubik. Rencontre avec cette personnalité passionnée, dont la présence illumine les vernissages montpelliérains. 

Extrait de l’article publié dans “l’Hérault Juridique & Economique” du 10 septembre 2015

Immergée dans le milieu de l’art dès l’enfance

Céline Otero est fille et nièce d’artistes. Son père, Antonio, est sculpteur, et son oncle Eugenio, peintre. Elle a donc été à bonne école. Bien qu’elle n’ait “jamais pensé ni même voulu être artiste”, c’était incontestablement inscrit dans ses gènes. “Dès que mon père a constaté que j’avais un bon coup de crayon, il ne m’a plus lâchée, lui qui vouait sa vie à l’art”, explique-t-elle. Née en France d’une famille madrilène, elle a vécu pendant sept ans au Mexique, son “pays d’amour”, entre ses 14 et ses 21 ans. Après une enfance quelque peu saltimbanque mais structurée par l’art, c’est en France que Céline Otero a choisi de s’établir. Le dessin s’est naturellement imposé à elle, pour la spontanéité qu’il permet. Si elle aime travailler sur de petits formats, elle n’hésite plus aujourd’hui à réaliser des œuvres plus grandes

Des thématiques en évolution

“Amatrice d’art avant tout”, si elle pratique la figuration, c’est sans doute parce qu’elle a “baigné dedans étant petite”. Très attirée par le grotesque à ses débuts, Céline Otero avait pour références Toulouse-Lautrec et Brueghel. Pendant quinze ans, elle a abordé dans ses dessins des thématiques médiévales ; la Commedia dell’arte également. Actuellement, elle esquisse à l’encre de Chine des visages expressifs très épurés (son père lui ayant appris à “voyager léger”), souvent incomplets, laissant au spectateur le soin de compléter ses portraits grâce à son imaginaire. Les fonds blancs, évitant toute indication de contexte, ajoutent à la pureté des esquisses. Ses portraits en pied intègrent la notion de mouvement. Contrairement aux apparences, Céline Otero ne dessine pas d’après modèles. Pour réaliser ses portraits, Céline Otero convoque l’art de la calligraphie : arabe pour certains, japonaise pour d’autres. L’Asie est d’ailleurs un fort sujet d’inspiration pour elle, comme en témoignent ses visages de bouddhas, de geishas, ses samouraïs et ses visages esquissés sur des feuilles de haïkus. Elle privilégie les expressions.

Projets

Son actualité est riche : outre l’exposition de ses petits formats à l’encre de Chine pour la galerie-boutique Cubik sous l’intitulé Visages d’Asie à l’encre zen, Céline Otero expose ses moyens et grands formats autour du thème « L’encre et le trait » au restaurant Le Volodia (voir les détails page suivante). Dans le cadre de son activité d’organisation d’événements pluriartistiques, après ses expos collectives sur l’érotisme et les regards éclectiques, Céline Otero prévoit d’organiser dans un hôtel particulier une exposition de groupe dénommée La beauté est partout et surtout, pour privilégier les partages et les échanges avec d’autres créateurs.

Virginie MOREAU (vm.culture@gmail.com)

Les dessins de Céline Otero sont visibles :

– jusqu’au 13 octobre 2015 au restaurant le Volodia – 29, rue Jean Jacques Rousseau – Montpellier (vernissage de l’expo Le trait de l’encre le 23 septembre à 18h30) ;

– jusqu’à fin novembre 2015 à la galerie-boutique Cubik – 6, rue des Teissiers – Montpellier.

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