En réponse à Monsieur Trouillet ... de Jacques Amagat
Bonjour Monsieur Trouillet, Vous veillez au grain, c'est bien. Je constate que votre premier…
Bonjour Monsieur Trouillet, Vous veillez au grain, c’est bien. Je constate que votre premier paragraphe se rapproche beaucoup du mien et c’est me faire beaucoup d’honneur. Je vous fais donc remarquer que je mets en valeur le travail de la prévention routière également dans ce premier paragraphe de mon propos. En ce qui concerne les accidents de la circulation routière, et d’accord avec votre analyse, vous paraissez mentionner, que le facteur humain est en grande partie responsable pour des raisons qui ne sont plus à définir, en effet, les statistiques en démontrent suffisamment l’évidence.
Ce que nous pouvons regretter c’est le discours des gens chargés de faire bouger les choses. Exemple : sur une autoroute un autocar transportant des jeunes quitte sa voie de circulation à la suite d’un choc avec une voiture. Résultat 1 mort et plusieurs blessés. Réaction ministérielle : il faudra envisager d’interdire les transports en commun de ce type les jours fériés ou les jours de grand départ en vacances. Cette réflexion n’est que le résultat d’un fait et non d’une anticipation. De très nombreuses personnes dans ce pays peuvent témoigner du temps et du nombre de morts qu’il a fallu pour changer ou mettre en place une signalisation au bord d’une route, ou à un croisement …
Pour terminer cordialement, je vous adresse parmi tant d’autres trois photos significatives de situations existantes depuis de très et trop nombreuses années et, mais encore en place aujourd’hui, à Vias. (comme ailleurs)
_Photo 1_ : sur la route départementale 912 un passage pour piétons permet à ces derniers de traverser et de rejoindre un ilot routier. Mais ! surprise ! pas de passage pour piétons pour quitter cet ilot ! A savoir que récemment et pendant de nombreuses années les enfants des écoles maternelles fréquentaient ce passage. Imaginez donc la difficulté et les responsabilités pour les personnels d’encadrement scolaire ! Le danger d’ailleurs est toujours présent pour les personnes âgées qui rejoignent leur domicile au nord de cette départementale.
_Photo 2_ : un passage pour piétons face aux voitures. Pas mal non !
_Photo 3_ : pour vous faire une idée de la surprise des piétons qui circulent sur le trottoir, comme celle de l’automobiliste qui se présente face à un passage pour piétons, voire un enfant…
Il y a donc toujours à améliorer un système et, si effectivement un arbre ne vient pas au milieu de la route, c’est quand même les hommes qui ont implanté ce passage pour piétons face à une route et en ont oublié l’implantation pour quitter cet ilot à moindre risque.
Il ne s’agit ici d’incriminer qui que ce soit, mais simplement de faire avancer les choses en prenant conscience que chacun peut, à le droit voire le devoir d’apporter sa pierre à la prévention et à l’information, ne serait ce qu’en évoquant ce douloureux problème sur Hérault-Tribune, sans systématiquement se braquer et récuser les idées de l’autre. Laissons cela à la politique. Il n’y a aucune valse-hésitation à dénoncer ces drames de la route, et je n’aurai jamais d’état d’âme en la matière.
C’est à la suite d’une discussion avec une amie enseignante que l’idée d’écrire un petit mot sur ce douloureux problème m’est venue. En effet, les enseignants ont l’occasion de suivre la jeunesse au collège ou au lycée, et, cette amie me faisait part de son émoi quand, lors de l’appel des noms en début d’année scolaire, elle se voyait répondre : « un tel ? il est mort dans un accident de circulation avec un autre cet été »
Alors, permettez-moi quand même une nouvelle fois d’avoir une pensée pour les familles de ces jeunes « pourit » comme vous l’écrivez, car c’étaient des enfants et cela un père et surtout une mère ne peut le souffrir.
Très cordialement.
Jacques AMAGAT