Entre les pigeons et les rapaces: Où s’arrêtera la Politique de l’autruche ?
Les récents événements sur la collecte des ordures ménagères ont déclenché bon nombre de…
Les récents événements sur la collecte des ordures ménagères ont déclenché bon nombre de réactions diverses de tous bords. Encore aujourd’hui, le sujet du tri sélectif est abordé.
Dés que le couvercle déborde, un vent de panique saisi la population.
C’est là un signe très révélateur de la volonté tenace de ne pas se poser de question au-delà de nos conteneurs.
Le retard en matière de gestion de nos déchets n’est pas seulement dû à l’immobilisme des élus qui ont évité de se « salir » avec ce dossier par crainte « d’entacher » leur carrière, mais aussi à l’inconscience collective de la gravité et de l’urgence de ce fléau.
Car c’est bien d’un fléau qu’il s’agit. Le terme « déchet » doit être entendu sous sa forme la plus large ; solide, liquide, gazeux capable de polluer l’environnement
L’urgence est là pressante, grandissante, angoissante.
Au regard des exigences de l’UE sur le développement durable et le principe de précaution, les procédés mis en avant tels que les unités de méthanisation et de stockage de l’Ecopôle de la Vallasse, la torche à plasma sont d’ores et déjà non conformes à la législation en vigueur.
Ce sujet a fait l’objet de maints articles, je ne m’étendrais donc pas là dessus.
La véritable question de fond est :
Sommes-nous capables d’agir pour enrayer ce fléau ?
La volonté individuelle et collective n’y est pas. Pourquoi ? Simplement parce que le volume et la multiplicité de nos déchets sont le reflet de notre mode de vie. Le « soit disant confort » au nom duquel nous ne voulons renoncer d’aucune manière et qui constitue le moteur de notre consommation, de notre économie.
Vouloir stopper brutalement ce processus revient à dire arrêter tout, est encore moins voulu que possible.
La mutation de la société et de l’organisation de son économie dans cette optique nécessiterait (ou nécessitera) une longue période de transformation. Estimer la durée de ce changement est difficile, si tant est qu’il fasse très vite l’unanimité.
Ce consensus peut être entendu par les pays de l’UE et d’autres « dits développés », je doute fortement que les pays émergeants y adhérent à la seule excuse légitime d’avoir eux aussi droit au :
PROGRES, AU CONFORT et à notre beau modèle de SOCIETE DE CONSOMMATION
Ariel JORDA
Les illustrations sonores sont choisies par la rédaction à titre purement humoristique et illustratif.
Elles sont totalement indépendantes du signataire de l’article
Michèle Bernard!