Faut il me taire ? Operation Commando au bar de la Marine
Faut-il me taire et laisser, sans rien dire, nos édiles détruire un commerce et…
Faut-il me taire et laisser, sans rien dire, nos édiles détruire un commerce et priver d’embauche à la veille de la saison touristique, les salariés qui chaque année trouvaient du travail au Bar de la Marine ?
Voir les photos : https://www.herault-tribune.com/?p=p17&Re_Id=2
Faut-il me taire par crainte de représailles comme en ont subies ceux qui avec moi, ont soutenu ouvertement Mme Hachimi, lors de sa grève de la faim, contre des décisions iniques ?
Faut-il me taire par ce que je suis accusée de faire de la politique, alors que je n’appartiens à aucun parti, alors que mon seul souci c’est d’informer, dans l’intérêt de notre Ville, nos concitoyens, des nombreuses déviances de nos élus ?
Je me refuse comme le préconisent certains de prétendre qu’il s’agit dans cette affaire Hachimi, d’une discrimination raciale, j’aurai trop beau jeu à le faire, vu les accointances de certains protagonistes avec un parti jugé xénophobe par une grande partie de la population, ce serait trop facile et ce serait mettre de la politique dans un débat où elle ne devrait rien à voir. Je reste et resterai sur le plan humain, celui qui m’intéresse.
Opposition ou majorité, ceux qui se taisent, ceux qui ne se révoltent pas sont aussi coupables que les fautifs eux-mêmes.
Faut-il me taire par ce que l’on me reproche de ne pas faire l’éloge de la municipalité ? alors qu’elle puise sans compter dans le porte feuille des contribuables pour faire son propre panégyrique ?
NON, je ne me tairai pas, et continuerai à dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.
OUI je le dis et redis, HACHIMI CE N’EST PAS FINI :
Revenons un an en arrière, Mme Hachemi, exploitante du bar de la marine, entame une grève de la faim pour alerter la population et la justice sur son affaire.
Elle est accusée d’exploiter illégalement 120m2 de terrasse, elle réclame justice car sa terrasse n’excède pas 70m2 ce qui est confirmé par exploit d’huissier.
Au 20ème jour de cette terrible mutilation, la santé de Mme Hachimi se détériore, les médecins s’inquiètent, médias et Sous-Préfet s’impatientent et spontanément, de bouche à oreille, par simple humanité et pour que soit trouvée une solution raisonnable un cortège important se forme pour monter en mairie et tenter d’apaiser ce drame humain en collaboration avec M. le maire. Les portes de Mirabel restent désespérément closes. Nos édiles restent lâchement enfermés et refusent toutes discussions, le courage ne les étouffe pas. La police a été mobilisée, une mise en scène pathétiquement ignoble face à des citoyens venus apporter apaisement et entente pour dénouer un problème mettant en danger la vie d’une commerçante qui est aussi mère ..
La marche des Agathois n’a pas été inutile, l’élu aux droits et places convient de répondre à la demande de Mme Hachimi, reconnaît « l’erreur grossière » des services municipaux et s’engage à procéder à une contre expertise pour la dénoncer. Hélas cette promesse, n’a pas été tenue, l’élu en question n’a jamais fait de contre expertise , ce qui aurait permis de rétablir la vérité en confirmant les conclusions de l’huissier et pour toute réponse elle s’est vu intenter un procès pour occupation illégale du domaine public. Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage, c’est bien connu.
Le Bar de la Marine tenu par Mme Hachimi est pratiquement, photos à l’appui, le seul a respecter la réglementation, à laisser le passage pour les pompiers et a occuper strictement la terrasse correspondant a son établissement….
Par un tour de passe –passe, la grève de la faim de Mme Hachimi n’a servi à rien !
Faut-il encore se taire et laisser perpétrer une telle injustice, quand on sait l’anarchie qui règne sur le quai ?
Faut-il se taire quand on connaît tous les manquements de la mairie dans cette affaire, trop nombreux, pour les citer tous ici ?
Un grand ténor du barreau français, avocat international de grande réputation, outré par les agissement de la mairie d’Agde a accepté de prendre la défense de Mme Hachimi, dont il est sûr qu’elle est dans son bon droit. Les estomacs se nouent du côté de nos élus, coupables de tant de manquement.
C’est sûrement là, la cause du branle bas de combat, entrepris par les services municipaux, ce vendredi 27 mai 2005 pour démonter et fermer l’outil de travail de Mme Hachimi, devant de nombreux habitants consternés par une décision prise sans les réserves et sans souci des règlements d’usage, rendant illégale l’application( momentanément légale), de ce démontage.
Il n’y avait pas le feu en la demeure, pour se précipiter de telle façon.
La liste des erreurs volontaires ou pas, s’allonge chaque jour.
Faut-il se taire ou appeler chaque citoyen, sans aucun esprit politique, à tirer la sonnette d’alarme pour que M. le maire prenne conscience qu’il ne peut pas tout faire impunément, et se moquer des lois de la République dont il est le garant ?
Pour ma part, je reste à la disposition des deux parties pour que soit trouvée une fin raisonnable à cet imbroglio.
Françoise Cruells Capèce
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