Fête du 15ème centenaire de la mort de Saint Sever d’Agde
Messe célébrée le vendredi 23 août à 18h30 en l’Eglise Saint Sever Au cours…
Messe célébrée le vendredi 23 août à 18h30
en l’Eglise Saint Sever
Au cours de cette messe, le Père Yannick procèdera à :
L’installation des reliques de Saint Sever dans un reliquaire de basalte sculpté par monsieur Fuster.
La Vie de Saint Sever, originaire de Syrie, fut probablement écrite vers la fin du VIe siècle par un moine qui, de la fenêtre de sa cellule, voyait encore l'épave du bateau qui l'avait amené sur nos rives, vers 456. Sever, accompagné de quelques uns de ses serviteurs, avait quitté son pays sur une barque avec son or et ses richesses et confié sa destinée à la Providence. Les vents le firent aborder à l'embouchure de l'Hérault, à l'emplacement de l'actuel sanctuaire de ND de la Genouillade.
Trouvant la ville d’Agde ravagée après trois invasions successives des barbares, il donna toutes ses richesses aux Agathois et à l'évêque Béticus, pour subvenir aux besoins des pauvres.
Il fonda un ermitage dédié à la Vierge Marie et édifia un couvent bâti sur l’emplacement de l’actuelle église Saint André dont il devint l’abbé et qui compta, dit la chronique, plus de 350 moines. Il laissa alors l'ermitage aux mains de ses compagnons, ermitage qui deviendra le sanctuaire Notre Dame de la Genouillade rendu célèbre à la suite de l’apparition mariale lors d’une grave et mémorable inondation.
Sever mourut en l’an 513 et sa dépouille fut accueillie dans un édifice religieux, bâti à l’emplacement de l’actuelle église Saint Sever et connu sous le vocable de Saint Martin.
Quelques années plus tard, le lieu d’ensevelissement s’étant révélé trop pauvre et trop exigu, une nouvelle église de pèlerinage fut bâtie, au milieu du VIème siècle, autour de la tombe de Saint Sever et la vénération et les prières faites dans cette église, plusieurs fois rebâtie, n’ont pas cessé depuis 15 siècles.
Au dévoilement de la plaque en mémoire des deux marins agathois, morts en martyrs à Alger pour avoir refusé de renier leur foi au Christ.
A la suite du bombardement d’Alger par la flotte de Louis XIV, le 28 juillet 1683, le dey Mezzomorto fit exécuter le Père Le Vacher, prêtre de la mission St Vincent de Paul, consul de France à Alger dont la principale mission était le rachat des captifs.
Après l’exécution du Père Le Vacher, et comme lui, en les attachant à la bouche d’un canon, furent exécutés quelques dizaines de prisonniers dont trois marins agathois.
Deux seulement nous sont connus par la mention de leur mort en marge des registres paroissiaux de Saint Sever où ils avaient été baptisés :
– Vincent Brignole, âgé de 28 ans, baptisé le 10 octobre 1655, ancêtre de notre ami Michel Adgé.
– Pierre Sauvaire, âgé de 20 ans, baptisé le 9 mars 1664.
C’est leur mémoire que nous voulons honorer !