Frontignan, basket, Anthony Bourdon : "on a demandé le maintien administratif en NM3 pour éviter la relégation"

La déception fût grande au FLPB après sa défaite contre Castelnau-le-Lez. Un derby décisif pour assurer le maintien que les joueurs n’ont pas su remporter, entraînant la relégation de leur équipe en Prénationale. Une nouvelle “dure à accepter”, confie le directeur sportif du club, Anthony Bourdon.

Les trois derniers matchs, contre Montélimar, Andrézieux et Castelnau-le-Lez, se sont soldés par des défaites importantes. “On a débuté avec une première partie de saison médiocre, tout le monde s’est fait recadrer, poursuit Anthony Bourdon. Cela a entraîné une prise de conscience générale en deuxième partie de saison. Mais on partait de tellement loin qu’il a été très énergivore de remonter. Toutefois, l’équipe a cumulé 7 victoires en retour. Mais pour les trois derniers matchs, elle était épuisée… Les joueurs sont tous de très bons gars, ça fait de la peine”

Malgré la relégation, le FLPB garde l’espoir de se maintenir en Nationale 3 grâce à des possibilités de repêchage. “On est en N2 ou N3 depuis très longtemps, ce qui nous donne un bon ranking – nous sommes troisièmes, explique le directeur sportif. Grâce à cette position, on a demandé un maintien administratif à la Fédération française de basket-ball”. Si jamais cette solution est fructueuse, l’équipe sera en maintien. “Dans ce cas là nous mixerons probablement les joueurs pour obtenir une équipe pas déconnante [sic]”, continue Anthony Bourdon. La réponse devrait être connue avant la mi-juillet. 

Le club de basket frontignanais a mis plusieurs dispositifs en place afin d’étendre le niveau de ses équipes, toutes catégories confondues. “On est passés de 5 à 18 entraîneurs pour les jeunes, le but c’est de les former à l’excellence… ou pas. Car il faut pouvoir répondre à toutes les demandes, que ce soit en loisir ou en élite, continue Anthony Bourdon.

“C’est grâce à cette nouvelle politique mise en place depuis 4 ans, que nos filles en U18 de 14, 15 et 16 ans ont été championnes de l’Hérault face à des adversaires de deux ans leurs aînées, a-t-il fièrement rapporté. Ce travail avait été fait de manière épisodique, ce qui crée de gros trous générationnels, mais nous verrons le fruit de nos efforts d’ici un ou deux ans.” 

Frontignan et Sète ont demandé une convention territoriale de club afin de poursuivre le développement du secteur jeunesse et féminin et de l’étendre sur le bassin de Thau. “En mutualisant nos forces et avec des équipes communes, nous allons pouvoir lutter contre le départ de nos jeunes vers Montpellier. J’espère que tout cela pourra être mis en place d’ici la rentrée 2024″, conclut le directeur sportif du club.