Grève générale du 18 octobre, quels secteurs risquent d'être paralysés ?

La grève qui fait rage dans les raffineries depuis le 27 septembre dernier prend de l’ampleur avec un appel à la grève générale le mardi 18 octobre. De nombreux syndicats – parmi lesquels figurent la CGT, FO, Solidaires et la FSU, ainsi que les syndicats de la jeunesse Fidl, Unef, MNL et La Vie lycéenne – appellent à un mouvement de protestation interprofessionnel alors que l’inflation, le vote du budget et la prochaine réforme des retraites suscitent de grandes inquiétudes au sein de la population. Tous se rejoignent pour réclamer la hausse des salaires et défendre le droit de grève, menacé par les réquisitions d’employés grévistes de raffinerie. Les secteurs des transports, de l’éducation et de la santé risquent fort d’être paralysés.

A Montpellier et Agde, les écoles seront touchées, mais on ne sait pas encore dans quelle mesure. A Montpellier, une manifestation partira de la gare Saint-Roch à midi.

A Sète, l’enseignement en classe sera assuré dans toutes les écoles, à l’exception d’une classe à Ferdinand-Buisson et une classe à Eugénie-Cotton. Durant cette journée, la restauration scolaire et l’encadrement des enfants pendant l’accueil périscolaire ne pourront pas être assurés dans certaines écoles.

La CGT, FO, la FSU et Solidaire invitent les enseignants du primaire et du secondaire à manifester mardi pour réclamer la hausse des salaires et l’annulation de la réforme du régime des retraites. Les enseignants des lycées professionnels pourraient eux aussi se mobiliser de façon massive pour protester contre la réforme de l’enseignement professionnel.

Côté transports, le ministre des Transports, Clément Beaune, a indiqué aujourd’hui sur France Inter, qu’ “un train sur deux” subirait les conséquences de la grève. Les chauffeurs routiers sont également appelés à se mobiliser, ce qui pourrait avoir des répercussions sur l’approvisionnement mais aussi éventuellement provoquer des embouteillages.

Des préavis ayant été déposés pour la fonction publique d’État, territoriale et hospitalière par l’UFSE-CGT, il faut s’attendre à voir la fonction publique tourner au ralenti. Le fonctionnement des hôpitaux et des Ehpad publics pourrait s’en ressentir.

La CFDT-Santé, syndicat majoritaire dans le secteur de l’hospitalisation privée, a également déposé un préavis de grève concernant les cliniques et maisons de retraite privées. Là encore, des hausses de salaires sont demandées.