Hérault : une gestion écologique aux abords des routes avec l'association COHAB

Le Département gère 4 500 kilomètres de routes départementales. Ces infrastructures et les aménagements qu’elles imposent nuisent aux écosystèmes et à la faune sauvage. Il en résulte un phénomène de fragmentation des milieux causant la disparition d’espèces. On constate aussi la création de zones où la faune sauvage connaît une forte mortalité due à la circulation. La nouvelle convention qui court jusqu’en 2027 se concentre sur la fragmentation des milieux et un secteur de collisions mortelles d’écureuils. Le Conseil départemental versera une subvention de 10 400 euros à l’association COHAB.

Le Département et COHAB veulent enrichir leurs connaissances des corridors écologiques tout en affinant leurs méthodes de relevage de la mortalité de la faune sauvage sur les routes du Département. Plusieurs actions ont été retenues en ce sens pour les cinq ans à venir. A commencer par la mutualisation des données sur les écrasements d’écureuils et une meilleure exploitation de l’outil Actiroute qui permet d’effectuer des relevés sur le terrain grâce aux agences routières. Il est également prévu de multiplier les nichoirs à mésanges. Un déploiement qui dépendra des résultats et du suivi d’une première pose sur des bassins de rétention.

La mortalité des écureuils est bien au cœur de ce nouveau partenariat. L’installation d’écuroducs a déjà permis de juguler les chiffres. Il s’agit d’un câble fixé au-dessus des routes permettant aux animaux de circuler sans danger de se faire écraser. Celui fixé au-dessus de la route départementale RD13 à Bessan va faire l’objet d’un suivi et d’une analyse pour améliorer encore son efficacité. Un nouvel écuroduc verra le jour sur la commune de Quarante au-dessus de la RD36.