HERAULT - La destruction des constructions illégales se poursuit
La lutte contre la cabanisation et les constructions illégales se poursuit dans le département de…
La lutte contre la cabanisation et les constructions illégales se poursuit dans le département de l'Hérault.
A l'initiative du Préfet, des opérations sont régulièrement menées pour exécuter en dernier recours des décisions de justice.
C'était le cas en 2017 sur la commune d'Agde avec la destruction d'une habitation sur le secteur de Rochelongue.
Cette semaine, c'est à Montagnac que les pelleteuses ont démoli un hangar agricole de 160m2 construit sans autorisation au lieu dit “les Carabotes”.
Le préfet de l'Hérault est intervenu d'office pour exécuter en dernier recours cette démolition de justice.
Suite à sa condamnation, le propriétaire avait un délai de 4 mois pour démolir le bâtiment avec une astreinte de 75 euros par jour de retard. Aucune procédure de contraintes n'a abouti, d'où la démolition d'office.
Selon la préfecture de l'Hérault, “cette mobilisation des services de l'Etat engagée contre les constructions illégales répond à la préoccupation croissante exprimée par de nombreux maires soucieux de faire respecter les règles d'urbanisme et de prévention des risques”.
Pour les autorités, ce type de d'action de démolition d'office vise à sanctionner efficacement les atteintes aux paysages ou à l'environnement.
Une quarantaine de communes de l'Hérault ont déjà adhéré à la charte de lutte contre la cabanisation, dont Agde, Bessan, Frontignan, Lansargues, Lattes, Loupian, Lunel-Viel, Marseillan, Marsillargues, Mauguio, Mèze, Mireval, Montagnac, Mudaison, Palavas-les-Flots, Paulhan, Pérols, Portiragnes, Poussan, Sérignan, Vendres, Vias, Vic-la Gardiole et Villeneuve-les-Maguelone et Villeneuve-les-Maguelone.
Plusieurs autres décisions de justice ont prononcé la démolition des constructions illégales. Le préfet assure qu'elles donneront lieu à des opérations de démolition d'office dès lors que les recours judiciaires seront épuisés et que le propriétaire n'aura pas mis en oeuvre la décision. Pour rappel, les frais de démolition d'office par les autorités lui seront directement réclamée par l'administration fiscale.