Hérault : la vente du muguet autorisée sous certaines conditions
Parmi les secteurs particulièrement touchés par cette crise figure la filière horticole locale et…
Parmi les secteurs particulièrement touchés par cette crise figure la filière horticole locale et le traditionnel et éphémère muguet du 1er mai. Pour cette raison, la CCI Hérault a élaboré la semaine dernière une charte, validée par le préfet Jacques Witkowski.
L’objectif est de permettre à tous les secteurs économiques prioritaires qui le peuvent d’être solidaires autant que possible envers les filières qui ne peuvent plus exercer leur activité, comme la filière horticole, qui réalise plus de 80 % de son chiffre d’affaires annuel au printemps.
Les annonces préfectorales
Le préfet de l’Hérault vient ainsi d’annoncer de nouvelles mesures concernant l’activité des fleuristes et la vente de muguet à l’occasion de la traditionnelle fête du 1er Mai :
– le décret du 23 mars 2020 et le contexte sanitaire interdisent cette année la vente à la sauvette du muguet, traditionnellement tolérée et encadrée par des arrêtés municipaux.
– par ailleurs, si les fleuristes ne sont pas autorisés par le décret du 23 mars 2020 à accueillir du public, ils peuvent poursuivre leurs activités de livraison et de retrait de commandes (y compris pour la vente de muguet le 1er mai 2020), à condition d’appliquer les mesures barrières.
– enfin, la vente du muguet le 1er mai peut être effectuée dans les établissements qui sont autorisés à accueillir du public par le décret du 23 mars 2020.
Vente de muguet dans les commerces jugés prioritaires
La grande et moyenne distributions et les commerces ouverts jugés prioritaires (alimentaires, tabacs, boulangeries, pharmacies…) pourront donc intégrer et écouler une partie de la production de muguet en respectant scrupuleusement les normes sanitaires.
“Nous nous réjouissons de cette mesure pour les fleuristes, durement touchés eux aussi” a indiqué André Deljarry, le président de la CCI Hérault, 1er vice-président de la CCI Occitanie.
Pour rappel, les déplacements des particuliers ayant pour objet le retrait d’un colis dans les commerces autorisés à ouvrir sont permis au titre des «déplacements pour effectuer des achats de première nécessité» quelle que soit la nature du bien.