HERAULT - Le samedi 25 avril, une journée qui en dit long ...Pour le PS : nouvelle région, nouveaux enjeux, nouvelles ambitions
Le samedi 25 avril, une journée qui en dit long ... Pour le PS…
Le samedi 25 avril, une journée qui en dit long …
Pour le PS : nouvelle région, nouveaux enjeux, nouvelles ambitions
Pour la droite : l'apprentissage de la démocratie reste une terrible épreuve
Carole Delga et Damien Alary ont réuni pour la première fois le samedi 25 avril 2015 à La Redorte dans l'Aude, les principaux élus et responsables socialistes de la nouvelle région Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées, soit plus d'une centaine de participants.
Ce rassemblement a permis d’évoquer la stratégie de la campagne et l’élaboration participative du programme.
Ce défi passionnant que représente l'union de Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées sera relevé avec l'implication de chacune et de chacun ; la condition première de son succès dépendra du respect scrupuleux de l’équilibre entre les territoires, les deux aires métropolitaines, mais aussi les territoires ruraux. La Fédération Socialiste aura l'occasion d'y revenir dans les prochains jours en prenant une initiative à ce sujet.
Pendant que les socialistes étaient au travail avec leurs candidats Carole Delga et Damien Alary qui ont été investis par 10.000 militants, la droite était recluse dans un hôtel de Sète pour se trouver un leader.
A cette occasion, la droite aura réussi la prouesse de restaurer le suffrage censitaire (40 élus dont on ne sait sur quels critères ont-ils été choisis), de réunir un conclave et de finir par introniser le Prince Reynié.
En réalité pour la droite, c’était une journée sans faux suspense puisque le résultat était connu à l’avance. En effet, en coulisses le président déchu de l’UMP Jean-François Copé distillait les consignes de vote par SMS pour barrer la route à tel candidat , tandis que le président revenu de l’UMP Nicolas Sarkozy sommait ses ouailles de dégager le terrain pour son candidat favori, le Prince Reynié.
La méthode préconisée par Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse et retenue par la droite pour choisir son leader se voulait moderne ; nous constatons qu'elle rappelle furieusement les vielles pratiques orchestrées par Charles Pasqua dans les années 70 lorsqu'il arrangeait les votes du comité central du RPR réuni dans une arrière salle d'un hôtel parisien.
A droite, les temps changent, les noms du parti changent, les protagonistes changent mais l'apprentissage de la démocratie reste une terrible épreuve.
Hussein BOURGI
Premier Secrétaire Fédéral du PS Hérault