HERAULT - SAUREL, de gauche “tendance Jaurès pas Cambadélis”, vraiment ? par le Mouvement des jeunes Socialistes
Saurel, de gauche “tendance Jaurès pas Cambadélis”, vraiment ? Souvent, notre cher Maire de…
Saurel, de gauche “tendance Jaurès pas Cambadélis”, vraiment ?
Souvent, notre cher Maire de Montpellier, Président de Montpellier Méditerranée Métropole, Président d’ACM Habitat, Président de Montpellier Events, Président du Conseil de Surveillance du Centre Hospitalier Régional Universitaire de Montpellier, CoPrésident de la Commission Santé de l’association France Urbaine, Président d’honneur de l'Association ‘Les Barons de Caravètes’, Président du Conseil de l’Institut des Technosciences de l’Information et de la Communication, Député suppléant, se vante d’être d’une gauche “tendance Jaurès pas Cambadélis”.
Pour nous cela relève d’une posture politicienne aussi grossière qu’infondée et déplacée. Se vouloir “plus à gauche” que la direction actuelle du PS ne peut se limiter à quelques grandes phrases, cela doit au contraire s’incarner dans le réel, par des choix concrets.
Alors, confrontons la réalité des choix de Saurel à ses discours et diatribes habituels.
Ainsi, nous voulons une réponse publique et officielle du maire concernant deux sujets : la privatisation de crèches et le mouvement de grève du personnel des écoles de la ville.
Par ces deux décisions de la majorité municipale, le choix est fait de prioriser la rentabilité au détriment de la qualité. La notion même de service public est ainsi bafouée et dénaturée. D’une exigence d’égale qualité de service pour tous, nous sommes passés à une exigence imposée de restrictions budgétaires indifférenciées et généralisées.
Pourtant, l’histoire de la gauche montre qu’elle a toujours été celle qui a renforcé le service public et qui en démocratisé l’accès, car elle sait que c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas, autrement dit ceux de qui la gauche tient sa raison d’être.
Aussi, l’éducation et la petite enfance sont deux sujets majeurs de notre République sur lesquels la gauche s’est toujours battue, au nom de l’émancipation des individus et de la lutte contre les inégalités et les déterminismes. Et ce combat n’a jamais été aussi juste.
Clairement, par ces deux décisions, Saurel et son équipe se placent en contradiction avec les valeurs et les combats historiques des socialistes. En tant que Jeunes Socialistes, nous le refusons et nous y opposerons autant qu’il est possible.
Nous demandons donc une clarification dans les plus brefs délais de leur part et voulons qu’ils évitent pour une fois les postures, au profit d’un vrai débat de fond, qui ferait honneur à la politique et parlerait à l’intelligence citoyenne.