Livres — Département Hérault

Hérault : secte, meurtre et mystère, rencontre avec Bruno Tranchant

Un meurtre mystérieux, une secte millénaire, un capitaine à l’esprit vif et au caractère bien trempé : Bruno Tranchant sait accrocher le lecteur dès les premiers chapitres.

Dans son premier roman policier, Désordres meurtriers, l’Héraultais à la plume souple, déjà responsable de la naissance de deux recueils de poésie et d’une pièce de théâtre (Le procès de Don Juan, 2017), s’intéresse à l’histoire du territoire et plonge ses lecteurs dans une aventure haletante à la poursuite des hospitaliers. Rencontre.

Comment a débuté votre amour pour la littérature et l’écriture ?

Bruno Tranchant : “J’ai toujours aimé écrire. À 15 ans, au sein du club de théâtre de mon école, j’écrivais des scénarios de comédie policière ou d’espionnage. Parallèlement, j’écrivais également des poèmes qui ont fait l’objet plus tard d’un recueil intitulé ‘Pensées sentimentales’, en 2005. Depuis, je n’ai pas cessé d’écrire. Malgré tout, je ne me considère pas comme un écrivain. Ce n’est pas mon métier. Je suis coordinateur Jeunesse pour une collectivité.”

Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce premier roman ?

Bruno Tranchant : En fonction du sujet, je choisis le genre qui s’y adapte le mieux. Quand je veux parler de mes ressentis ou de mes sentiments, je choisis instinctivement la poésie. Si c’est un sujet de société, ce sera plutôt du théâtre. Le roman, c’est la volonté de raconter tout simplement une histoire. Féru d’histoire, j’ai découvert l’héritage des hospitaliers en visitant le nord de l’Hérault et le sud de l’Aveyron. Il y a beaucoup d’ouvrages sur les Templiers, mais peu sur les hospitaliers. En y réfléchissant, très vite m’est venue l’idée d’une histoire, notamment la fin du roman et les relations entre mon protagoniste, le capitaine Peyre, et sa fille.

Pourquoi avoir choisi le genre policier ?

Bruno Tranchant : “Le choix du policier s’est imposé à moi. Peut-être parce que je suis un grand lecteur de romans policiers. J’en lis une bonne dizaine par an, de tous styles et de tous pays. J’ai choisi le contexte des hospitaliers pour rendre compte de l’histoire mon territoire et les paysages de l’Hérault pour lui rendre hommage.”

Justement, comment vous êtes-vous approprié l’histoire des hospitaliers ?

Bruno Tranchant : “J’ai lu des livres d’histoire sur cette période et sur l’Hérault. Je suis allé visiter les lieux. J’ai rencontré des guides conférenciers pour approfondir le sujet. Ainsi, j’ai pu construire mon roman autour de faits et de personnages réels. J’ai pris quelques libertés en attribuant à certains personnages historiques des intentions ou des actions plausibles, compte tenu du contexte de l’époque, comme l’objet de l’intrigue ou le fait que Julius Schnorr von Carolsfeld ait rencontré le pape pour le compte des hospitaliers en disgrâce. Je me suis appuyé sur le fait que cet homme était un romantique catholique proche d’un mouvement similaire des hospitaliers en Allemagne.”

Travaillez-vous sur un autre roman ?

Bruno Tranchant : “Je suis en train d’écrire un autre roman policier dont l’intrigue se déroule principalement en Occitanie. J’ai cependant prévu une brève référence à l’Hérault. Ce roman ne fait pas référence à l’Histoire, mais il comporte toujours des références culturelles, musicales et cinématographiques. Il contient également une note d’espionnage. En ce qui concerne le capitaine Peyre et sa fille, j’ai déjà une idée…”.

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