HERAULT - SETE - Le sénateur François Commeinhes défend les trains d’équilibre du territoire
Le sénateur François Commeinhes défend les trains d’équilibre du territoire Caroline Cayeux, sénateur-maire de…
Le sénateur François Commeinhes défend les trains d’équilibre du territoire
Caroline Cayeux, sénateur-maire de Beauvais, présidente de Villes de France et François Commeinhes, sénateur-maire de Sète, ont été reçus aujourd’hui à l’Assemblée nationale par la commission Duron, chargée d’une mission sur le sujet par le Gouvernement.
Objectif : Clarifier l’articulation d’une quarantaine de lignes Intercités avec les autres formes de mobilité.
Lors de cette rencontre, Caroline Cayeux a souligné « l’importance de la prise en considération des trains d’équilibre du territoire, c’est-à dire la reconnaissance qu’il existe un réseau de trains de moyenne et de longue distances, secondaire mais complémentaire à la grande vitesse ferroviaire, et dont la fréquentation marque également le pas. »
Le sénateur-maire François Commeinhes a insisté sur les risques « d’une disparition des TET qui consacrerait une France à deux vitesses : celle des métropoles et des régions, celle de la grande vitesse et des TER. » et rappelé que « l’exigence de service public et d’aménagement du territoire ne s’oppose par au réalisme économique ».
Les deux représentants de Villes de France ont précisé que la prochaine convention TET – qu’ils appellent de leurs vœux – devrait être articulée avec le schéma national des services de transport de voyageurs (présentation de l’offre TET avec toutes les offres de transport TGV et TER) et adossée à un financement stable et durable.
Au terme de cette audition, François Commeinhes, sénateur-maire de Sète a également soulevé la question – que l’État retienne ou non la piste d’un conventionnement – de l’ouverture de concessions de service public de lignes, à titre expérimental, pour les lignes TET qui seraient amenées à être supprimées. « La relance des services Intercités n’exige pas un financement colossal. Les investissements nécessaires restent inférieurs au coût moyen d’une LGV, et le déficit d’exploitation peut être maîtrisé », a t-il conclu.