HERAULT - Un incendie ravage 40 hectares à l'est de l'étang de Thau
En 24h, les sapeurs-pompiers de l'Hérault sont intervenus à 31 reprises sur le territoire…
En 24h, les sapeurs-pompiers de l'Hérault sont intervenus à 31 reprises sur le territoire départemental pour des interventions de lutte contre les incendies de végétaux et de forêt alors que le département était classé en risque très sévère.
Ce mardi, aux alentours de 21h, un violent départ de feu de garrigue et de pinède, attisé par un vent fort, s’est déclaré sur la commune de Montbazin au niveau de la route départementale RD119E9.
200 sapeurs pompiers engagés
D’importants moyens de lutte contre les feux de forêt, plus de 200 sapeurs-pompiers et 50 véhicules de lutte contre les incendies ainsi que de commandement ont été mobilisés pour éviter l’extension du sinistre sur la commune de Montbazin mais sa propagation sur la commune de Gigean qui était directement menacée.
A 23h30, les sapeurs-pompiers, dans des conditions difficiles liées au vent fort et au travail de nuit qui limite le déplacement et interdit l’emploi des moyens aériens, ont pu circonscrire l’incendie.
Des dégâts matériels
Les dégâts font état d'une quarantaine d'hectares de garrigue brûlé, 4 cabanes de jardins détruites et 3 voitures brûlées
Plusieurs personnes ont été évacuées préventivement et aucun blessé n’est à déplorer parmi les personnes évacuées et les effectifs des sapeurs-pompiers.
L’action des sapeurs-pompiers a permis, de stopper l’incendie avant les habitations de Gigean, de protéger et de préserver plus de 30 maisons directement menacées, 1 serre. Plusieurs centaines d’hectare de forêt méditerranéenne ont pu être sauvés.
Au moment où les risques sont au maximum avec l’afflux touristique de la saison estivale et suite à l’épisode de canicule, les risques feux de forêt augmentent de jours en jours, les sapeurs-pompiers appellent à la plus grande vigilance et au respect des règles d’interdiction d’incinération des végétaux, au civisme par rapport au jet de mégots qui peuvent avoir des conséquences dramatiques à la fois pour la population mais également pour les équipes de secours.
Des sanctions exemplaires
L’article 322.6 du code pénal précise que la destruction, la dégradation ou la détérioration d’un bien appartenant à autrui par l’effet d’un incendie de nature à créer un danger pour les personnes est punie lorsqu’il s’agit d’un incendie de bois, forêts, landes ou maquis de 15 ans de réclusion criminelle et à 150.000 euros d’amende.