Droit

«Je suis maire par la volonté du peuple » communiqué d'Hélène MANDROUX

 «Je suis maire par la volonté du peuple » Sous ce titre, Hélène Mandroux,…

 «Je suis maire par la volonté du peuple »

Sous ce titre, Hélène Mandroux, maire de Montpellier, communique :

« Hier soir, en ouverture du conseil municipal, après avoir félicité les nouveaux conseillers régionaux, j’ai expliqué qu’une seule chose importait maintenant que les élections sont derrière nous. Servir l’intérêt général et poursuivre le mandat pour lequel mon équipe et moi-même avons été élus. 

J’ai appelé à ce que tous les élus auxquels j’ai collectivement renouvelé ma confiance travaillent dans une atmosphère apaisée et sereine. J’ai affirmé également mon intention de poursuivre le travail sans états d’âme avec les autres collectivités locales.

Arrivé en retard en raison d’autres obligations, le président du conseil régional a aussitôt fait voler en éclats cette perspective sensée et responsable en se livrant à une diatribe coutumière visant à déstabiliser l’intégralité du conseil municipal.

Dans son intervention, Georges Frêche a posé la question de ma légitimité de maire. Lui-même dit qu’il n’y a qu’un seul juge : le suffrage universel. Or ce sont bien les Montpelliérains qui m’ont apporté leur confiance à près de 53 % sur une triangulaire de second tour aux municipales de 2008.

Je suis maire par la volonté du peuple. Non par celle d’un seul homme au pouvoir autocratique. Avec ce genre de comportement, comment s’étonner que nos concitoyens s’abstiennent en masse de voter, si on leur explique que la volonté d’un seul peut réduire à néant ce qu’ils ont décidés le plus démocratiquement du monde ?

Georges Frêche détient l’Agglo, la Région… il dit maintenant vouloir renverser la Ville et même le Département !

Aujourd’hui, je lui demande d’aller au bout de sa logique de destruction. S’il pense avoir les moyens de faire démissionner un tiers des élus municipaux pour provoquer de nouvelles élections, qu’il le fasse.

Sinon, je lui demande de se taire enfin et de laisser la Ville de Montpellier travailler sereinement.

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