La «cansou de Bessan» : texte partitions, paroles et traduction
La «cansou de Bessan» : texte d'origine, partitions, paroles en occitan, traduction en françaisTant…
La «cansou de Bessan» : texte d’origine, partitions, paroles en occitan, traduction en français
Tant en paroles qu’en musique, la «cansou de Bessan» est une œuvre d’Emmanuel Ville. «Cette chanson est dédiée à Louis Gleizes et à mes amis de l’Orphéon» (1) mentionnait-il en en- tête du feuillet probablement d’origine. Voir en bas d’article
Voici la reproduction de ce document original comprenant les partitions, les paroles en occitan et la traduction en français de la «chanson de Bessan».
«La générosité de dame Nature par son ensoleillement généreux, la fertilité des sols, la richesse, l’abondance et l’élixir y sont exaltés.
Bien avant l’assemblage à la mûre, le rosé est bien réellement ” bessanais”. Cigale, “le bessanais est aussi dépensier”, épicurien, insouciant, il affectionne les plaisirs de la vie au présent».
Par erreur, dans un récent article d’Hérault-Tribune, (2) ces dires ont été intégrés au texte de la chanson. En vérité, il n’en n’est rien car il s’agissait du commentaire de chacun des couplets par un bessanais s’exprimant sur ce site il y a trois ans. (3)
Selon M.Sabatéry, «dans la chanson de Bessan, “As abeut vist courri la choïa” est traduit par “Tu as vu courir la joie”, ce qui prête à confusion.
Le nom de “choïa” ou “joie” aurait été donné à la longue charrette qui servait à transporter les tonneaux de vin. Cette charrette, que l’on devait sortir pour la fête des charretiers, figure d’ailleurs en dessin sur l’original de la chanson de Bessan » écrit Michel.
Son blog est une mine de renseignements sur le «Bessan au fil du temps» (4)
Il ajoute : ne pas confondre “douairière” et “douanière”. «Madame Jacomel de Cauvigny, à qui l’on doit le Rosé, était une douairière. A l’époque, on appelait ainsi une veuve jouissant d’un droit sur les biens de son mari (ou d’après le Robert, une vieille dame de la haute société, hautaine et sévère).
A Bessan, la fête votive ne se limite pas à la répétition d’une tradition mais bien plutôt à une expression avec le cœur. En cela si la légende est ancienne, la tradition, elle, est jeune.
Et comme on ne s’en lasse jamais, voici également reproduite la «cansou de la Tuca» (la chanson de la Tuque) avec sa traduction en français. C’est la légende de la Tuque qui est contée.
Ce texte est d’Etienne Clapié.
Olivier Goudou,
(1) «l’Orphéon» était une chorale du village.
(2) Hérault-Tribune, lundi 10 août 2009 voir le lien
(3) Hérault-Tribune, dimanche 8 août 2006 voir le lien
(4) Pour auditionner et redécouvrir les vidéos, voir le blog de Michel Sabatéry