La CGT Hérault réagit à la visite du Président SARKOZY
La visite du Président Sarkozy intervient au coeur de l'été alors que les français…
La visite du Président Sarkozy intervient au coeur de l’été alors que les français souffrent d’une diminution sans précédent de leur pouvoir d’achat.
Il est loin le temps des promesses de celui qui devait être le Président du Pouvoir d’achat.
Depuis son élection l’ensemble de ses choix ont servi à préserver les intérêts du CAC 40.
La crise financière a été le prétexte d’une réforme des retraites qui a suscité une opposition massive dans le pays.
Le Président, son Gouvernement, le Parlement sont passés en force alors que l’ensemble des organisations syndicales dans une unité exemplaire demandaient l’ouverture de véritables négociations. Cette réforme effective depuis le 1er juillet aur pour effet une nouvelle baisse des pensions.
Le Président SARKOSY va parader au CAP d’AGDE après avoir refusé pour la cinquième fois consécutive un coup de pouce au SMIC qui aurait été une mesure juste pour les millions de salariés qui peinent à boucler leurs fins de mois. La CGT revendique une augmentation du SMIC à 1700 euros brut.
Ce voyage centré sur l’activité touristique est symptomatique du renoncement du gouvernement à mener une politique industrielle créatrice de richesse et d’emploi. Notre département contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire n’est pas dépendant de la seule activité touristique. Les emplois industriels ou ceux de la construction sont les véritables moteurs de notre Economie.
Alors que 640 ruptures conventionnelles viennent d’Ítre signées pour le seul mois de juin, que la précarité continue de faire des ravages sur une bonne partie du département avec un taux de Rmistes et de chômeurs bien plus élevés que la moyenne nationale, cette visite n’a d’importance que pour le Député/Maire d’Agde qui se voit remercié pour ses bons et loyaux services au moment où la Préfecture redécoupe le département pour construire de nouveaux périmètres aux agglomérations.
La situation internationale et la mise en place du pacte pour l’Euro plus nous font craindre de nouvelles attaques sur les acquis sociaux. Jamais le poids des spéculateurs n’a été aussi pesant sur la vie de millions d’européens. La nouvelle dégradation de la note grecque par les agences de notation en est une preuve éclatante. C’est aussi un camouflet cinglant aux déclarations prétentieuses qui ont suivi le dernier sommet européen.
Pour la CGT Hérault, l’heure est à la mobilisation. Nous mettons en débat l’organisation d’une journée interprofessionnelle à la rentrée pour exiger un autre partage des richesses.
Emploi, Salaire, Protection sociale, Services publics sont au cœur de nos préoccupations.
La casse sociale doit cesser, les salariés n’ont pas à payer une crise dont ils ne sont pas responsables.